Des recettes à faire avec les enfants
Envie de partager une recette avec des enfants? Nous vous avons concocté quatre fiches avec des recettes de desserts simples à réaliser ensemble. Vous pouvez les télécharger ci-dessous.
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Une alimentation saine et équilibrée contribue largement à la santé de tous. A cet égard, les habitudes prises dans l’enfance et l’adolescence jouent un rôle capital. Entre 2018 et 2020, nous avons mené, avec le réseau des Centres de Santé Scolaire Vigies (CSSV), une enquête sur la thématique de l’alimentation auprès des jeunes Hainuyers de 10 à 17 ans.
Le « Regard sur la santé des jeunes – Santé en Hainaut n°15 » décrit de manière détaillée les résultats de cette étude et analyse les liens entre les différents déterminants de santé et l’alimentation. Il présente également des pistes de réflexion et des outils de promotion de la santé en vue d’une alimentation équilibrée. Découvrez dans cet article la synthèse de cette enquête que vous pouvez aussi télécharger en pdf.
La publication complète est disponible en commande ou en téléchargement dans notre boutique.
Consommation quotidienne de fruits et de légumes
Parmi les aliments dont la consommation régulière est recommandée, la consommation quotidienne de fruits et de légumes n’est adoptée que par une minorité de jeunes Hainuyers. De plus, elle a connu une diminution ces dix dernières années.En 2020, 44 % des jeunes ne consomment ni fruits, ni légumes quotidiennement. De plus, ils ne sont que 17 % à en consommer au moins une fois par jour (15 % pour les garçons contre 20 % pour les filles).
Moins de la moitié des jeunes consomment du poisson une fois par semaine et cette proportion a diminué au cours des dix dernières années. Il en est de même pour la consommation quotidienne de produits laitiers.
Consommation quotidienne d’eau, selon le sexe
La consommation quotidienne d’eau connaît une lente augmentation ces dernières années, mais n’est pas encore suffisante en termes de santé publique. En effet, seuls 81 % des jeunes en consomment quotidiennement. Les jeunes filles sont plus nombreuses à déclarer consommer de l’eau quotidiennement, soit 84 % contre 78 % chez les jeunes garçons.
Concernant les aliments non-essentiels à un régime équilibré, la consommation quotidienne de snacks salés (12 %) et sucrés (22 %) est stable depuis 2010. Il en est de même de la consommation de fritures plus d’une fois par semaine (42 %). La consommation de sodas sucrés (30 %) et light (11 %) connaît une diminution régulière.
Equilibre alimentaire des jeunes
Pour évaluer le régime alimentaire des jeunes, un score a été construit sur base de six habitudes alimentaires. Seuls 19% des jeunes ont un score témoignant d’une alimentation équilibrée. La moitié (49%) ont une alimentation moyennement équilibrée. Pour 32%, le score dénote d’une alimentation non-équilibrée.
La majorité des jeunes (62 %) déclarent grignoter en dehors des repas. Les jeunes de 13 ans sont plus nombreux à affirmer grignoter (66 %) que ceux de 16 ans (63 %) et de 11 ans (56 %). Outre les consommations alimentaires, l’entourage et le contexte des repas sont des éléments déterminants de la manière de manger. Les jeunes qui ont une alimentation équilibrée déclarent plus fréquemment que leurs parents ont le plus d’influence sur leurs choix alimentaires (72 % contre 57 % des jeunes ayant une alimentation non-équilibrée ou moyennement équilibrée). D’autre part, 90 % des jeunes qui déjeunent en famille considèrent le repas comme un moment de partage.
La corpulence a été définie à partir de l’Indice de Masse Corporelle (IMC), basé sur le poids et la taille.
Parmi les jeunes rencontrés, 60 % ont une corpulence normale. Le surpoids concerne 20 % des jeunes et 12 % sont considérés comme obèses. En tout, près de 3 jeunes sur 10 sont donc en situation de surcharge pondérale. L’insuffisance pondérale concerne 8,9 % des jeunes et sa forme sévère représente environ 0,5 % de l’échantillon.
La fréquence de l’obésité (environ un jeune sur 10) augmente avec l’âge passant de 8,3 % pour les 11 ans à 15 % pour les 16 ans. Alors que 7 jeunes de corpulence normale sur 10 estiment avoir une alimentation équilibrée, seuls 4 sur 10 ont un score correspondant à une alimentation équilibrée. Les jeunes en surcharge pondérale pensent moins fréquemment avoir une alimentation équilibrée, mais paradoxalement, ils ont plus souvent un meilleur score d’alimentation équilibrée. D’une manière générale, la perception d’une alimentation équilibrée et les consommations déclarées montrent un décalage.
Les connaissances et représentations des jeunes en matière d’alimentation sont également liées à leurs comportements alimentaires. La majorité des adolescents (70 %) ne consultent pas (jamais ou rarement) les étiquettes alimentaires. Beaucoup les trouvent trop complexes. Ceux qui ne lisent pas les étiquettes ont moins fréquemment une alimentation équilibrée. Pour ceux qui les consultent, 45 % les trouvent assez « difficiles à comprendre » et 10 % « incompréhensibles ». L’avis à propos de certains aliments peut également être déterminant. Concernant les sodas (sucrés ou light), les jeunes qui ne pensent pas que ceux-ci ont un effet délétère sur la santé ou n’ont pas d’opinion sont plus souvent consommateurs quotidiens.
Le contexte scolaire est un facteur déterminant des habitudes et comportements alimentaires des jeunes. Un questionnaire a été envoyé aux directions des écoles pour recueillir leur avis et mieux
percevoir la réalité scolaire dans laquelle les jeunes évoluent. Parmi les écoles répondantes, la grande majorité (49 établissements) déclarent disposer d’un réfectoire. Cependant, malgré la présence d’un réfectoire, certains établissements ne disposent pas d’assez de places assises pour permettre à tous les jeunes de s’y installer. Certaines écoles commercialisent des aliments ou mettent des distributeurs à disposition des élèves, majoritairement celles de l’enseignement secondaire. La majorité des écoles participantes, tant dans l’enseignement primaire que secondaire, ont prévu un accès gratuit à de l’eau potable (en dehors des lavabos) pour les élèves. Certains établissements offrent à leurs élèves la possibilité de prendre des repas complets ou vendent des produits de restauration (sandwichs, frites…).
Consommation de sodas sucrés en fonction de la possibilité d’en acheter à l’école
Lorsque les écoles commercialisent des sodas sucrés, 34 % des élèves déclarent en consommer au moins 6 fois par semaine, voire plusieurs fois par jour. Dans les écoles qui n’en vendent pas, cette proportion tombe à 23 %. L’accès aux sodas en milieu scolaire contribue donc à l’augmentation de leur consommation.
On constate un regroupement des comportements favorables à la santé chez les adolescents. L’activité physique, la limitation des activités sédentaires, la non-consommation de tabac sont fréquemment
associées à une alimentation plus équilibrée. Le rôle de l’environnement du jeune se manifeste dans le lien entre la présence d’un adulte fumeur à la maison et un moins bon équilibre alimentaire du jeune.
L’ensemble de ces comportements est aussi en lien avec le contexte socio-économique dans lequel le jeune évolue. Ces constats indiquent que certains enfants et adolescents vivent dans un milieu plus attentif à la santé et qui favorise une alimentation équilibrée, une pratique de l’activité physique, une limitation de la sédentarité, une moindre exposition au tabac. Dans ces mêmes familles, les jeunes ont plus
fréquemment un recours régulier au dentiste, voire à une consultation diététique quand le besoin se fait sentir.
Les jeunes en situation plus précaire au niveau de leur structure familiale ou de leur aisance matérielle sont souvent plus exposés à des comportements ou situations défavorables de santé. Les jeunes dont le niveau d’aisance matérielle est faible sont plus fréquemment (16 %) susceptibles d’être obèses par rapport à ceux d’un niveau élevé (6,8 %). Lorsque le niveau d’aisance matérielle est faible ou moyen, ils ont plus fréquemment un régime alimentaire non-équilibré. D’autre part, les jeunes d’un niveau d’aisance matérielle élevé sont plus nombreux (24 %) à manger quotidiennement des fruits et des légumes que ceux d’un niveau d’aisance matérielle faible (10 %).
Différentes pistes peuvent être envisagées afin de promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé. A un niveau supérieur, la mise en place de politiques publiques valorisant l’accès équitable à une alimentation diversifiée, qualitative et durable est un moyen macrosociologique. D’une manière plus large, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé représente un élément majeur de l’amélioration de la santé des populations. Au niveau scolaire, il est important de réfléchir tant à l’aménagement des écoles, l’accès aux repas équilibrés et à l’eau qu’à la sensibilisation des jeunes à leur consommation d’aliments transformés ou défavorables à la santé. Développer les compétences psychosociales des jeunes en fonction de leur âge, mais également leurs connaissances en matière d’alimentation, permet de leur donner les moyens de faire des choix alimentaires favorables à la santé. Les actions menées sur la thématique de l’alimentation des jeunes contribuent à favoriser leur santé, mais également à améliorer les enjeux de la santé publique. En effet, une jeunesse en bonne santé et en forme contribue au développement socio-économique d’une société. Il est de l’intérêt de tous de s’investir en la matière.
Retrouvez la synthèse de l’enquête en pdf via ce lien et les résultats complets en pdf en cliquant ici.
Gros plan sur quelques facteurs de protection qui renforcent notre système immunitaire et donc notre santé.
Vitamines, sels minéraux et fibres jouent un rôle important dans la protection de l’organisme. Les fruits et légumes locaux et de saison sont donc des invités de marque à chaque repas. L’automne est la saison idéale pour redécouvrir le plaisir des pommes, des poires, des soupes de potiron, des purées de potimarron…
Une hydratation régulière, une juste quantité de viande, poisson ou fromage, et de graisses bien choisies sont aussi des éléments importants (lentilles, céréales complètes, petits poissons gras, huile de colza, noix…).
Si votre alimentation ne contient pas suffisamment d’aliments riches en vitamine D (poissons, œufs…), il peut être intéressant à l’approche de l’hiver de discuter avec votre médecin de l’intérêt d’un supplément à faible dose.
Pratiquer une activité physique régulièrement (30 minutes par jour)* favorise la santé des muscles et des articulations et prévient les maladies cardiovasculaires et le diabète. A intensité modérée, elle est favorable à l’équilibre du système immunitaire.
Limiter les périodes prolongées de sédentarité (position assise ou allongée) par quelques minutes de mouvement.
Pratiquer un quart d’heure d’activité physique dehors, bras et visage découverts, permet de changer d’air.
*Recommandations OMS : 30 min d’activité physique pour les adultes (18 ans et plus), 60 minutes pour les enfants (5-17 ans).
Le sommeil joue un rôle dans la régulation de l’alimentation mais agit aussi sur l’humeur, le stress, l’immunité et l’équilibre hormonal. A cet égard, un sommeil de qualité est un élément protecteur contre les infections virales comme la grippe ou le Covid-19. En moyenne, un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit.
Si une dose de stress ponctuel permet de réagir et de faire face à certaines situations, un stress permanent finit par réduire les défenses immunitaires. Le stress n’est pas toujours évitable mais il peut être géré, parfois avec une aide. A chacun son moyen: marche, lecture, immersion dans la nature, pleine conscience, activité physique, dessin…
Développer et maintenir des relations sociales bienveillantes est un facteur de protection de la santé. Faire partie d’un groupe et y avoir sa place, écouter et être écouté, se sentir soutenu dans les difficultés et partager des émotions positives, pratiquer des activités de détente à plusieurs… autant d’occasions pour se sentir bien dans sa tête et dans son corps.
Après notre article sur des facteurs qui renforcent notre système immunitaire, voici des astuces concrètes. De l’alimentation colorée aux mouvements doux, en passant par le grand bol d’air, 11 petits gestes qui font du bien à notre santé et à notre planète.
Je mets du peps dans mon assiette et je pense persil, ciboulette, basilic, origan, romarin, menthe, curcuma, gingembre, ail … pour égayer les légumes et fruits de saison.
Je pratique des mouvements doux au quotidien : des étirements, de la gym douce, du yoga, de la danse, du jardinage ou de la marche…
Je ris avec des enfants, avec des collègues ou des amis, je ris des acrobaties du chat du voisin… Toutes les occasions sont bonnes !
Je me balade en forêt ou dans un parc, je jardine, j’écoute le chant des oiseaux, je regarde les nuages, la couleur du ciel…
Je prends un temps de recul et je respire avec le ventre, je reconnais mes émotions, j’écoute mes ressentis. J’agis sur ce qui dépend de moi et je pose mes limites.
Avant d’avoir soif, je pense à boire de l’eau (ex. 10 verres par jour d’eau nature ou « infusée maison» sans sucre ajouté mais avec des rondelles de citron, des feuilles de menthe, des fruits rouges…).
Dessin, danse, chant, théâtre, peinture, journal créatif, écriture, jardinage, bricolage… Je teste, sans recherche de perfection mais avec l’objectif de trouver de la détente et du plaisir.
Les réseaux sociaux mais pas seulement : je pense à une vraie communication téléphonique, à un mot ou un dessin dans la boîte aux lettres, à un signe de la main…
Je vais à la rencontre des producteurs et artisans près de chez moi ; je regarde leur travail, je discute avec eux, j’achète selon mes besoins et avec plus de conscience. Je privilégie les produits bio.
Je stoppe tous les écrans au moins une heure avant d’aller dormir, j’aère la chambre, j’adopte un rituel du soir qui me fait du bien (ex : massage des pieds ou des mains, quelques pages de lecture, de la musique douce, une tisane relaxante, une méditation…).
Je garde un rythme régulier de sommeil ; je cuisine « maison », je m’organise pour les courses et les repas ; je me déplace plus souvent à pied ou à vélo, je réfléchis à mon mode de consommation et à ce qui m’est vraiment essentiel, je favorise la récupération, le prêt, les échanges …
L’eau c’est la vie! C’est la seule boisson essentielle à notre corps! Pourquoi est-elle si importante et comment faire pour en boire assez?
Nous avons besoin d’eau pour vivre. Chaque cellule, tissu et organe de notre corps a besoin d’eau pour fonctionner au mieux. Notre corps est constitué de 50 à 80 % d’eau. Pourtant, la consommation d’eau est encore mal intégrée dans nos modes de vie et notre alimentation. Trois personnes sur quatre ne consommeraient pas les quantités recommandées !
1,5 litre par jour
Un adulte devrait boire 1,5 litre d’eau par jour. Cette recommandation est à adapter en fonction de son activité physique, de la température ambiante, de son état de santé, etc. En cas de forte chaleur, de fièvre, de diarrhée, de vomissement…, il est important de boire davantage (plus souvent mais aussi en plus grande quantité). Une règle d’or: boire avant d’avoir soif! C’est un conseil valable pour tous et en particulier pour les enfants et les seniors.
Chaque eau a ses caractéristiques (teneur différente en sels minéraux). Si on préfère l’eau en bouteille, en changer régulièrement permet de diversifier les apports. Cependant, acheter de l’eau en bouteille impacte l’environnement. Pour notre santé, la planète et même pour notre portefeuille, il vaut mieux boire de l’eau du robinet. Celle-ci est disponible facilement sans déchet et coûte de 40 à 500 fois moins cher que l’eau en bouteille. Contrôlée régulièrement, elle répond aux normes de santé publique. Dans les habitations vétustes, il convient de vérifier l’état des canalisations pour s’assurer de la qualité de l’eau du robinet (en cas de doute, ne pas hésiter à s’adresser à l’administration). Pour plus de sureté, on conseille de laisser couler la première eau du matin, qui peut, par exemple servir à arroser les plantes.
✓ De l’eau nature bien sûr! Mais pas seulement…
✓ De l’eau pétillante pourquoi pas
✓ L’eau aromatisée de manière naturelle : avec du jus de citron, des feuilles de menthe, une branche de romarin, etc. Attention que les eaux aromatisées sucrées apportent des calories superflues et les eaux édulcorées apportent peu ou pas de calories mais elles entretiennent l’attrait pour le goût sucré.
✓ Le café (léger, non sucré et en quantité raisonnable), le thé ou la tisane.
✓ Les aliments riches en eau : potages et bouillons de légumes, fruits et légumes tels que melon, pastèque, petits fruits rouges, salade, tomate, etc.