Des règles qui font mal ? On en parle

Des règles qui font mal ? On en parle

L’endométriose est une maladie gynécologique. Des tissus de la muqueuse utérine (l’endomètre) se fixent à l’extérieur de l’utérus sur d’autres organes. Cela peut provoquer des douleurs insoutenables pendant et en dehors des règles.

Les symptômes les plus courants :

• Douleurs dans le bas ventre qui peuvent provoquer des nausées ou vomissements
• Mal de dos
• Douleurs pendant les rapports sexuels
• Troubles urinaires ou digestifs
• Difficultés à avoir des enfants, infertilité
• Absence de symptômes parfois

On pense trop souvent qu’avoir des règles douloureuses c’est normal. La banalisation de ces douleurs pousse les jeunes filles et les femmes à consulter tardivement. Et pourtant l’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pas assez connue du grand public, l’endométriose est difficilement détectable et son diagnostic prend du temps. Si on ne guérit pas l’endométriose, des traitements permettent d’atténuer et de ralentir la maladie.

Pour sensibiliser à cette maladie, nous avons conçu un flyer et deux posters que vous pouvez télécharger et imprimer.

Télécharger le flyer de présentation.

Télécharger le poster pour les adolescents.

Télécharger le poster pour les adultes. 

5 conseils pour prendre soin de soi et renforcer son immunité

5 conseils pour prendre soin de soi et renforcer son immunité

L’immunité, c’est l’ensemble des moyens de défense que le corps utilise pour lutter contre des éléments qui lui sont étrangers… par exemple contre les microbes (bactéries, virus), mais aussi les parasites, les corps étrangers (ex. échardes…). Cette capacité de défense est variable d’un individu à l’autre et est liée notamment aux habitudes de vie.

Gros plan sur quelques facteurs de protection qui renforcent notre système immunitaire et donc notre santé.

Équilibrer l’alimentation    

Vitamines, sels minéraux et fibres jouent un rôle important dans la protection de l’organisme. Les fruits et légumes locaux et de saison sont donc des invités de marque à chaque repas. L’automne est la saison idéale pour redécouvrir le plaisir des pommes, des poires, des soupes de potiron, des purées de potimarron… 

Une hydratation régulière, une juste quantité de viande, poisson ou fromage, et de graisses bien choisies sont aussi des éléments importants (lentilles, céréales complètes, petits poissons gras, huile de colza, noix…). 

Si votre alimentation ne contient pas suffisamment d’aliments riches en vitamine D (poissons, œufs…), il peut être intéressant à l’approche de l’hiver de discuter avec votre médecin de l’intérêt d’un supplément à faible dose. 

Pratiquer une activité physique quotidienne      

Pratiquer une activité physique régulièrement (30 minutes par jour)* favorise la santé des muscles et des articulations et prévient les maladies cardiovasculaires et le diabète. A intensité modérée, elle est favorable à l’équilibre du système immunitaire. 

Limiter les périodes prolongées de sédentarité (position assise ou allongée) par quelques minutes de mouvement.

Pratiquer un quart d’heure d’activité physique dehors, bras et visage découverts, permet de changer d’air. 

*Recommandations OMS : 30 min d’activité physique pour les adultes (18 ans et plus), 60 minutes pour les enfants (5-17 ans).

Dormir suffisamment   

Le sommeil joue un rôle dans la régulation de l’alimentation mais agit aussi sur l’humeur, le stress, l’immunité et l’équilibre hormonal. A cet égard, un sommeil de qualité est un élément protecteur contre les infections virales comme la grippe ou le Covid-19.  En moyenne, un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit.

Gérer son stress      

Si une dose de stress ponctuel permet de réagir et de faire face à certaines situations, un stress permanent finit par réduire les défenses immunitaires. Le stress n’est pas toujours évitable mais il peut être géré, parfois avec une aide. A chacun son moyen: marche, lecture, immersion dans la nature, pleine conscience, activité physique, dessin… 

Maintenir des liens sociaux     

Développer et maintenir des relations sociales bienveillantes est un facteur de protection de la santé. Faire partie d’un groupe et y avoir sa place, écouter et être écouté, se sentir soutenu dans les difficultés et partager des émotions positives, pratiquer des activités de détente à plusieurs… autant d’occasions pour se sentir bien dans sa tête et dans son corps. 

11 petits gestes pour notre santé et notre planète

11 petits gestes pour notre santé et notre planète

Après notre article sur des facteurs qui renforcent notre système immunitaire, voici des astuces concrètes. De l’alimentation colorée aux mouvements doux, en passant par le grand bol d’air, 11 petits gestes qui font du bien à notre santé et à notre planète.

Je cuisine en couleurs : aromates, épices, légumes, fruits

Je mets du peps dans mon assiette et je pense persil, ciboulette, basilic, origan, romarin, menthe, curcuma, gingembre, ail … pour égayer les légumes et fruits de saison.

Je bouge mon corps avec bienveillance

Je pratique des mouvements doux au quotidien : des étirements, de la gym douce, du yoga, de la danse, du jardinage ou de la marche…

Je ris souvent

Je ris avec des enfants, avec des collègues ou des amis, je ris des acrobaties du chat du voisin… Toutes les occasions sont bonnes !

Je me ressource dans la nature

Je me balade en forêt ou dans un parc, je jardine, j’écoute le chant des oiseaux, je regarde les nuages, la couleur du ciel…

J’apprends le lâcher-prise   

Je prends un temps de recul et je respire avec le ventre, je reconnais mes émotions, j’écoute mes ressentis. J’agis sur ce qui dépend de moi et je pose mes limites.

Je bois de l’eau tout au long de la journée

Avant d’avoir soif, je pense à boire de l’eau (ex. 10 verres par jour d’eau nature ou « infusée maison» sans sucre ajouté mais avec des rondelles de citron, des feuilles de menthe, des fruits rouges…).

Je cultive ma créativité

Dessin, danse, chant, théâtre, peinture, journal créatif, écriture, jardinage, bricolage… Je teste, sans recherche de perfection mais avec l’objectif de trouver de la détente et du plaisir.

 

Je garde le lien avec mes proches

Les réseaux sociaux mais pas seulement : je pense à une vraie communication téléphonique, à un mot ou un dessin dans la boîte aux lettres, à un signe de la main…

Je mange local, de saison

Je vais à la rencontre des producteurs et artisans près de chez moi ; je regarde leur travail, je discute avec eux, j’achète selon mes besoins et avec plus de conscience. Je privilégie les produits bio.

Je dors suffisamment

(en moyenne 7 à 9h / nuit)

Je stoppe tous les écrans au moins une heure avant d’aller dormir, j’aère la chambre, j’adopte un rituel du soir qui me fait du bien (ex : massage des pieds ou des mains, quelques pages de lecture, de la musique douce, une tisane relaxante, une méditation…).

J’adopte et je maintiens des expériences positives pour moi et/ou pour la planète »

Je garde un rythme régulier de sommeil ; je cuisine « maison », je m’organise pour les courses et les repas ; je me déplace plus souvent à pied ou à vélo, je réfléchis à mon mode de consommation et à ce qui m’est vraiment essentiel, je favorise la récupération, le prêt, les échanges …

 

Et vous, quelle est votre astuce santé ?

Canicule? Les bons réflexes!

Canicule? Les bons réflexes!

Le soleil, la chaleur… quel plaisir en été ! Mais attention… ils peuvent aussi être dangereux pour notre santé. Pour en profiter sans danger, nous vous proposons une affiche reprenant les gestes de prudence à adopter.

En cas de canicule ou de vague de chaleur, notre corps est parfois mis à rude épreuve, encore davantage pour les plus fragiles d’entre nous (personnes âgées, jeunes enfants, malades …).

Coup de chaleur, déshydratation, insolation, coups de soleil, allergies… peuvent malheureusement nous surprendre ou affecter un de nos proches en cas de forte chaleur.

Quelques gestes de précautions peuvent nous aider à profiter de l’été sans nous mettre en danger :

 

  • Eviter de sortir aux heures les plus chaudes et s’exposer le moins possible au soleil

  • Boire beaucoup d’eau, éviter les boissons sucrées et l’alcool, qui déshydratent

  • Eviter les efforts physiques aux heures les plus chaudes

  • Fermer fenêtres et volets le jour, et aérer la nuit

  • Mettre de la crème solaire en sortie

  • Donner et prendre des nouvelles de ses proches

Ces quelques conseils, que vous retrouverez sur notre affiche à télécharger, nous permettent d’éviter que notre corps souffre trop de la chaleur.

Il est également utile de rappeler certains signes d’alerte qui doivent nous pousser à demander une aide médicale : crampes, fièvre de plus de 38°C, maux de tête, fatigue inhabituelle, vertiges ou nausées, propos incohérents.

En cas de doute ou d’inquiétude, contactez le 112.

En plus de la chaleur, la qualité de l’air peut également affecter notre santé.

Vérifiez la qualité de l’air au quotidien sur le site www.irceline.be et www.info-risques.be

Nouvelle enquête « Bien-être à l’école »

Nouvelle enquête « Bien-être à l’école »

Entre 2015 et 2017, l’Observatoire de la Santé de la Province du Hainaut (OSH) et le réseau des Centres de Santé Scolaire Vigies (CSSV) ont mené auprès des jeunes Hainuyers une enquête sur la thématique du bien-être à l’école. Les résultats de cette étude sont aujourd’hui publiés dans un nouveau « Regard sur la santé des jeunes ». Ils permettent de proposer des pistes de réflexion et des outils pour mettre en place des actions favorables au bien-être des jeunes à l’école.

 

L’enquête a été menée auprès de jeunes Hainuyers de 10 à 17 ans et s’est penchée sur plusieurs facteurs associés au bien-être général et au bien-être à l’école. Notamment l’environnement social dans lequel le jeune évolue (la famille, les amis, les enseignants ou le personnel du cadre scolaire)  mais aussi les compétences psychosociales, les conflits ou encore les comportements de santé. Globalement, il en ressort que la majorité des jeunes rencontrés ont un niveau élevé d’appréciation de leur vie et de leur vie à l’école, même si quelques différences se marquent selon le sexe et l’âge.

Nombre de politiques publiques à différents échelons placent le bien-être dans leurs prérogatives. En veillant à assurer à l’ensemble des élèves un accès équitable et inclusif à l’enseignement, elles ont pour but d’améliorer leur bien-être, leur capacité d’agir (empowerment) et leur intégration à l’école. L’environnement social, mais également physique, dans lesquels les enfants et les adolescents évoluent sont associés à leur manière d’apprécier leur vie et leur vie à l’école. Les conditions scolaires constituent un levier sur lequel la communauté éducative (parents, enseignants, pouvoirs organisateurs, partenaires divers de l’école…) peut intervenir. La qualité de vie des jeunes peut également être améliorée en réaménageant les locaux, les espaces de jeux ou le matériel. Les rythmes scolaires sont un autre élément déterminant du bien-être à l’école.

La participation des jeunes à la vie de leur école contribue aussi à leur sentiment de bien-être. En proposant des espaces d’échanges tant pour les élèves que pour les différents membres de la communauté scolaire, il est possible de développer le sentiment d’appartenance, la collaboration et le respect mutuel ; éléments qui contribuent au bien-être de tous. Le bien-être à l’école est également lié aux compétences psychosociales et personnelles de chaque élève (estime de soi, sentiment d’efficacité personnel…). Par conséquent, il est important de repenser les modes d’intervention afin de donner les possibilités à tous de les développer.

Enfin, l’ensemble des services présents autour de l’école, mais également en son sein, peuvent veiller à maintenir la santé et le bien-être des jeunes au centre de leurs préoccupations. Les actions menées pour le bien-être des jeunes à l’école contribuent à leur santé et à l’efficacité de l’enseignement. Elles ont des effets favorables au-delà des jeunes sur l’ensemble de la communauté scolaire et la société en général. Il est de l’intérêt de tous de s’investir en la matière.