Les sourires des cantines durables mis à l’honneur

Les sourires des cantines durables mis à l’honneur

Si vous venez manger dans notre Mess entre le 11 mars et le 11 avril vous découvrirez les portraits de ceux qui oeuvrent pour les cantines durables du Green Deal. Notre Mess accueille en effet l’exposition itinérante « Green Deal Cantines Durables – Saveurs et Sourires » . 

Notre Mess, situé à Havré, est labellisé Green Deal Cantines durables. Il accueille des enfants en internat, des écoles mais aussi des sportifs, des agents provinciaux ou du tout public. Le Mess a adapté sa carte pour proposer des menus durables concoctés avec des produits locaux et de saison.

Cuisinier de collectivité ou producteurs locaux sont tous les deux essentiels à notre alimentation. C’est leur travail qui est mis en lumière à travers cette exposition itinérante intitulée « Green Deal Cantines Durables – Saveurs et Sourires » proposée par la Cellule Manger Demain (avec le soutien de la Wallonie). L’objectif est de présenter, au travers de 12 portraits, les acteurs qui oeuvrent au quotidien pour offrir une alimentation durable dans les cantines labellisées.

Du 11 mars au 11 avril au Mess d’Havré, Observatoire de la Santé du Hainaut 1 rue de Saint-Antoine, 7021 Havré.

Des règles qui font mal ? On en parle

Des règles qui font mal ? On en parle

L’endométriose est une maladie gynécologique. Des tissus de la muqueuse utérine (l’endomètre) se fixent à l’extérieur de l’utérus sur d’autres organes. Cela peut provoquer des douleurs insoutenables pendant et en dehors des règles.

Les symptômes les plus courants :

• Douleurs dans le bas ventre qui peuvent provoquer des nausées ou vomissements
• Mal de dos
• Douleurs pendant les rapports sexuels
• Troubles urinaires ou digestifs
• Difficultés à avoir des enfants, infertilité
• Absence de symptômes parfois

On pense trop souvent qu’avoir des règles douloureuses c’est normal. La banalisation de ces douleurs pousse les jeunes filles et les femmes à consulter tardivement. Et pourtant l’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pas assez connue du grand public, l’endométriose est difficilement détectable et son diagnostic prend du temps. Si on ne guérit pas l’endométriose, des traitements permettent d’atténuer et de ralentir la maladie.

Pour sensibiliser à cette maladie, nous avons conçu un flyer et deux posters que vous pouvez télécharger et imprimer.

Télécharger le flyer de présentation.

Télécharger le poster pour les adolescents.

Télécharger le poster pour les adultes. 

Comment utiliser l’approche de promotion de la santé dans les projets de gestion du tabagisme?

Comment utiliser l’approche de promotion de la santé dans les projets de gestion du tabagisme?

 
Comme chaque année,
l’Observatoire de la Santé
de la Province de Hainaut
organise un événement sur le thème du

« Respirer »

 
Celui-ci aura lieu le mardi 12 décembre 2023
de 9h à 16h sur le site du Grand-Hornu.

Cette nouvelle rencontre vous permettra de découvrir des projets de gestion du tabagisme au regard de l’approche de promotion de la santé. Par sa vision globale, positive et transversale de la santé, cette approche offre de nombreux avantages en permettant de donner les clés pour adopter un mode de vie plus sain. La promotion de la santé ne se limite pas à renforcer les aptitudes et capacités des individus mais prend également en compte les facteurs sociaux, environnementaux et économiques qui influencent l’adoption de comportements sains. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la Programmation wallonne en promotion de la santé.

Dans l’attente de cette rencontre, nous vous proposons de consulter le résumé de la précédente journée d’échanges, ainsi que le onzième numéro du feuillet d’information «Hainaut Tabac Info» consacré aux actions de sensibilisation menées dans des hôpitaux.

Programme de la journée

9h00   Accueil

9h30   Mot de bienvenue

           Madame Fabienne Devilers – Députée de la Province de Hainaut

9h45   Introduction

          Helen Barthe-Batsalle – Directrice de l’Observatoire de la Santé du Hainaut 

10h00   Projets de gestion du tabagisme

    • Commune de Seneffe
    • Régie des quartiers de Mons 
    • Maison médicale « L’Étoile » à Frameries 

12h15  Pause de midi

13h15  Projet ADHAirE : Écoles sans tabac

Vincent Lorant, Professeur en sociologie médicale et politiques de santé, UCLouvain

Pierre Laloux, Assistant de recherche, UCLouvain

Nora Mélard, Docteure en Santé Publique, UCLouvain

13h30  Temps d’échanges

13h45  Appui de l’OSH dans les projets de gestion du tabagisme

Équipe du département Milieux de vie et Territoires de l’Observatoire de la Santé du Hainaut

14h15  Temps d’échanges

14h30  Pause

14h45  Projet de promotion d’environnements et de modes de vie sans tabac

           Noémie Anrys – Chargée de projets en promotion de la santé à l’Observatoire de la Santé du Hainaut

15h30  Clôture et perspectives

          Karine De Jonghe – Directrice du département Milieux de vie et Territoires à l’Observatoire de la Santé du Hainaut

15h45  Synthèse et échanges

16h00  Fin de l’événement

Les inscriptions sont clôturées pour cet événement.

 

 


Mardi 12 décembre 2023

De 9h à 16h

Nous vous accueillerons au

Site du Grand-Hornu

Rue Sainte-Louise, 82

7301 Boussu

2022 sous le signe du Bouger !

2022 sous le signe du Bouger !

Bouger ! C’est bon pour la santé et c’est notre thématique fil rouge pour 2022.

Nos modes de vie sont de plus en plus sédentaires et la pandémie de Covid n’a fait qu’accentuer cette tendance.

Pour notre santé, deux objectifs complémentaires : avoir une activité physique régulière mais aussi couper les périodes de sédentarité.

Les chiffres le montrent, nous passons de plus en plus de temps en position assise. Et les confinements ou périodes de télétravail liés à la crise du Covid n’ont pas arrangé cette tendance. Au cours des périodes de confinement, une baisse du niveau d’activité physique et une augmentation des comportements sédentaires ont été observées, en Belgique et au niveau mondial. En plus de leur impact sur la santé physique et métabolique, il a été démontré durant ces périodes que le manque d’activité physique et les comportements sédentaires étaient fortement associés à la dépression, à l’anxiété, au stress, alors que leur pratique est au contraire associée au bien-être général.

Une activité physique régulière

La pratique d’une activité physique agit positivement sur le bien-être physique et mental. L’idéal pour la santé est que l’activité physique soit régulière et varie en intensité : bouger un peu tous les jours (au moins 30 minutes pour les adultes et 60 minutes pour les enfants et les jeunes) avec des intensités différentes sur la semaine (quelques activités physiques modérées et une activité physique intense). Par exemple, on peut sortir marcher un jour, passer l’aspirateur ou jardiner le lendemain, danser un autre jour puis une fois sur la semaine courir ou aller nager.

Couper les périodes de sédentarité

De plus en plus présente dans notre vie quotidienne, la sédentarité concerne aussi le monde du travail avec de longues heures passées en position assise au bureau ou en télétravail. Bouger plus au boulot, c’est possible pendant le temps de travail, les pauses ou encore sur le chemin du travail. Le plus important, c’est de rompre les périodes de sédentarité par quelques mouvements ou exercices. Par exemple en faisant une réunion debout, en prenant l’escalier plutôt que l’ascenseur, en se promenant sur le temps de midi, en allant au travail en vélo… Plein de petits défis sont possibles pour rompre davantage le temps passé assis sur notre chaise.

Quelques astuces anti-sédentarité au boulot…

 

  • Profitez de chaque occasion de vous lever pour faire un petit étirement.
  • Pensez à faire des pauses pour ne pas rester devant votre écran de manière prolongée.
  • Téléphonez debout !
  • En télétravail, si votre situation le permet allez prendre l’air dans votre jardin/balcon 5 minutes toutes les heures.
  • Sortez marcher ou courir un peu sur le temps de midi.

Transformer des lieux fréquentés par les jeunes en environnements sans tabac

Pierre Bizel, coordinateur du projet à l’Observatoire de la Santé du Hainaut, détaille les étapes de la mise en place du site Générations sans tabac dans le Domaine du bois d’Havré. Il donne aussi des conseils pour ceux qui souhaiteraient initier une telle démarche. 

Pouvez-vous nous décrire le projet que vous avez entrepris dans le cadre de Générations sans Tabac ?

« Tout a commencé par l’initiative de l’Alliance pour une société sans tabac, dont l’Observatoire de la santé du Hainaut est membre, de lancer son programme « Générations sans Tabac ». C’est un concept qui nous a immédiatement intéressé car il permet en collaboration avec les autorités, les organisations de la société civile, les entreprises privées, les particuliers… de transformer des lieux fréquentés par de nombreux enfants et jeunes en environnements sans tabac. Les enfants et les jeunes ont le droit de grandir et jouer dans un environnement sans tabac. Le Domaine Provincial du Bois d’Havré à Mons sur lequel est implanté l’OSH a été tout naturellement le lieu de ce projet pionnier. Une collaboration très étroite entre quatre institutions provinciales a ensuite permis de dénormaliser le tabagisme sur le Domaine. »

Quatre institutions qui décident de travailler ensemble pour transformer leurs terrains en environnements sans tabac…c’est impressionnant. Pourquoi ont-elles décidé de se lancer dans le projet ? 

« L’Observatoire de la santé du Hainaut, Hainaut Sports – Maison des Sports, l’école l’Orée du Bois et Hainaut Ingénierie Technique, sont des institutions provinciales implantées dans un vaste parc, lui-même entouré par le bois d’Havré. De nombreuses écoles avec leurs enseignants et des clubs sportifs le fréquentent quotidiennement. Le site reçoit aussi de nombreuses visites de professionnels et parents. Par la nature des institutions qui y sont installées et les visiteurs que le domaine accueille, c’est à l’évidence un lieu de santé, de sports, et de nature. Quoi donc de plus logique de proposer aux jeunes qui y sont présents, une alimentation équilibrée au mess, les meilleures conditions d’activités physiques et de les préserver du tabac ? »

Comment avez-vous procédé en pratique ? Qui a participé au processus ? Et comment s’est déroulée le trajet ?

« Tout d’abord, dès le lancement de Générations sans Tabac, les Autorités provinciales ont voulu soutenir cette initiative et se sont engagées au respect de la Charte de l’Alliance pour promouvoir une première génération sans tabac dès 2019. Le projet dans sa phase de préparation a intégré un inventaire des lieux où les jeunes pouvaient voir fumer des adultes et un travail de coordination interinstitutionnelle afin de réduire fortement le nombre de points fumeurs et d’aménager des espaces précis pour les fumeurs. Hainaut Ingénierie Technique a pu prendre en charge les abris  et leur installation. A noter que ceux-ci sont opaques pour soustraire les fumeurs éventuels à la vue des jeunes et visiteurs. Une signalétique spécifique a été décidé ensemble et placée aux endroits les plus fréquentés du domaine informant des nouvelles modalités. »

Comment avez-vous communiqué sur cette initiative au sein de vos institutions et au grand public (visiteurs, clubs de sport, employés, …) ?

« La communication sur les changements à venir s’est faite dans plusieurs directions :

  • Très en amont, vers des agents provinciaux, fumeurs et non-fumeurs, travaillant sur le site, et l’internat de la Maison des sports dans des réunions spécifiques,
  • vers les groupes visiteurs du domaine, écoles et clubs sportifs, via des affiches, dépliants, courriers,
  • vers le service de communication de la Province du Hainaut et les institutions impliquées dans le projet,
  • par la production d’un bulletin « Respirer » largement diffusé pour les professionnels du Hainaut,
  • au travers d’évènements de promotion et lancement (webinaire, inauguration),
  • vers les institutions (campus, communes) ou organismes (Adeps) souhaitant se lancer dans Générations sans tabac,
  • en relayant les étapes de développement du projet au sein même de l’Alliance »

Comment les visiteurs/employés/clubs de sport/… réagissent-ils au projet ?

« Très positivement. Il faut rappeler qu’une très large majorité de non-fumeurs et de fumeurs, sont favorables à davantage de mesures de protection des jeunes. Les premiers parce qu’ils ne voudraient pas que leurs enfants fument et les fumeurs parce qu’ils souhaitent s’arrêter. Nous ne sommes pas du tout à contre-courant des opinions avec ce projet.  »

Quels conseils donneriez-vous à des communes qui ont envie de lancer des environnements (aires de jeux, terrains de sport,…) sans tabac ?

« En quelques mots, je conseillerais tout d’abord de s’inspirer d’expérience à succès de proximité en Belgique, et d’associer les parties prenantes au projet (décideurs locaux, responsables d’institutions, usagers des espaces, …) dès le début. L’engagement des autorités locales par la signature de la Charte Générations sans tabac, et donc leur nécessaire soutien, peut marquer le début du projet. Il représente un moment de communication privilégié. Le processus peut parfois prendre des mois, voire années, si on le veut participatif. Il demande quelques moyens financiers pour l’investissement dans des abris pour les fumeurs. Les communes et leurs services peuvent être, évidement là, de précieux relais. Je conseillerais aussi de contacter les responsables de Générations sans tabac pour obtenir les visuels nécessaires à la signalétique et une labellisation à l’installation des espaces sans tabac. Associer Générations sans tabac à une amélioration de la qualité de l’environnement, comme par exemple la lutte contre les déchets du tabac dans l’espace public (mégots) et la qualité de vie est un atout.  »