Des recettes à faire avec les enfants
Envie de partager une recette avec des enfants? Nous vous avons concocté quatre fiches avec des recettes de desserts simples à réaliser ensemble. Vous pouvez les télécharger ci-dessous.
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Bouger ! C’est bon pour la santé et c’est notre thématique fil rouge pour 2022.
Nos modes de vie sont de plus en plus sédentaires et la pandémie de Covid n’a fait qu’accentuer cette tendance.
Pour notre santé, deux objectifs complémentaires : avoir une activité physique régulière mais aussi couper les périodes de sédentarité.
Les chiffres le montrent, nous passons de plus en plus de temps en position assise. Et les confinements ou périodes de télétravail liés à la crise du Covid n’ont pas arrangé cette tendance. Au cours des périodes de confinement, une baisse du niveau d’activité physique et une augmentation des comportements sédentaires ont été observées, en Belgique et au niveau mondial. En plus de leur impact sur la santé physique et métabolique, il a été démontré durant ces périodes que le manque d’activité physique et les comportements sédentaires étaient fortement associés à la dépression, à l’anxiété, au stress, alors que leur pratique est au contraire associée au bien-être général.
La pratique d’une activité physique agit positivement sur le bien-être physique et mental. L’idéal pour la santé est que l’activité physique soit régulière et varie en intensité : bouger un peu tous les jours (au moins 30 minutes pour les adultes et 60 minutes pour les enfants et les jeunes) avec des intensités différentes sur la semaine (quelques activités physiques modérées et une activité physique intense). Par exemple, on peut sortir marcher un jour, passer l’aspirateur ou jardiner le lendemain, danser un autre jour puis une fois sur la semaine courir ou aller nager.
De plus en plus présente dans notre vie quotidienne, la sédentarité concerne aussi le monde du travail avec de longues heures passées en position assise au bureau ou en télétravail. Bouger plus au boulot, c’est possible pendant le temps de travail, les pauses ou encore sur le chemin du travail. Le plus important, c’est de rompre les périodes de sédentarité par quelques mouvements ou exercices. Par exemple en faisant une réunion debout, en prenant l’escalier plutôt que l’ascenseur, en se promenant sur le temps de midi, en allant au travail en vélo… Plein de petits défis sont possibles pour rompre davantage le temps passé assis sur notre chaise.
Depuis près d’un an, la campagne de vaccination contre la COVID-19 est en cours dans notre pays avec désormais l’arrivée des troisièmes doses. Pourquoi se faire vacciner? Est-ce dangereux? Ces vaccins sont-ils surs? Cette campagne de vaccination amène beaucoup de questions et de nombreuses « fake news » sont relayées sur les réseaux sociaux. Nous faisons le point en répondant aux principales questions sur le vaccin.
Non, la vaccination est proposée et gratuite mais pas obligatoire.
Les adultes et les adolescents à partir de 12 ans peuvent être vaccinés pour l’instant. Certains pays ont commencé à vacciner les enfants de 5 à 11 ans, mais à ce jour, la Belgique n’a pas pris de décision à ce sujet.
Depuis le début de la campagne de vaccination, le type de virus en circulation a beaucoup évolué. Le variant delta représente à présent la quasi-totalité des contaminations (>99 %). Ce variant est beaucoup plus contagieux et les vaccins sont moins efficaces (en particulier le Johnson & Johnson) contre ce virus, en ce qui concerne sa transmission.
Par rapport aux infections sévères et aux hospitalisations, la perte d’efficacité est moindre, variant de 75 à 96 % selon les vaccins. Ceci explique la sous-représentation des vaccinés et la surreprésentation des non-vaccinés dans les hôpitaux et en particulier aux soins intensifs où les 10 à 15 % de personnes non-vaccinées occupent plus de la moitié des places dédiées à la COVID-19.
Avec l’arrivée d’une quatrième vague, il est important de continuer à suivre les recommandations des autorités sanitaires (diminution du nombre de contacts et gestes barrières) pour éviter les contaminations et la saturation des hôpitaux.
Il est habituel qu’un virus mute au fil des infections. Les variants sont des souches du virus qui présentent des caractéristiques différentes de la souche initiale; soit en termes de contagiosité (qui augmente en général), soit en termes de gravité de la maladie (qui augmente ou diminue). Actuellement, la quasi-totalité des infections enregistrées en Belgique sont dues au variant delta qui, en raison de sa grande contagiosité, bénéficie d’un avantage sur ses concurrents (les autres variants) pour se transmettre d’une personne à l’autre.
Le variant omicron récemment apparu en Afrique du Sud semble nettement plus contagieux que le variant delta. Sa virulence (gravité des infections) ne semble pas plus élevée. Comme ce variant est d’apparition récente, ses caractéristiques ne sont pas encore connues avec certitude et les informations précises et fiables ne seront disponibles que dans quelques semaines. Plusieurs cas d’infection au variant omicron sont déjà enregistrés en Europe notamment en Belgique et aux Pays-Bas.
Les études montrent une diminution de l’efficacité vaccinale avec le temps. Ce phénomène s’observe pour toute la population, mais est particulièrement marqué pour les personnes âgées ou immunodéprimées. Ceci a amené les gouvernements des pays occidentaux à prôner une dose de rappel, d’abord pour ces groupes de population, puis pour l’ensemble des adultes.
En Belgique, pour la population adulte, une dose de rappel est à présent recommandée 6 mois minimum après une vaccination complète par Moderna ou Pfizer, 4 mois minimum après une vaccination complète par Astra-Zeneca et 2 mois minimum après une vaccination Johnson et Johnson.
Les personnes de 65 ans et plus et celles souffrant de problèmes d’immunité ainsi que le personnel soignant ont déjà été invités. Le reste de la population commence à être invitée en fonction de l’âge et pour autant que le délai recommandé depuis la primovaccination soit écoulé.
Les personnes vaccinées peuvent voyager en utilisant ce certificat qui est disponible depuis le 1er juillet 2021. Les personnes non-vaccinées peuvent disposer de ce même certificat avec un test Covid récent ou si elles se rétablissent d’un épisode de la COVID-19 dans les 6 derniers mois.
D’autre part, l’accès à l’Horeca et à de nombreux évènements publics est conditionné à la présentation d’un pass sanitaire valide. Certains pays européens vont conditionner l’accès à une série de lieux ou manifestations publiques à l’administration d’une dose de rappel. La France applique cette condition dès le 15 décembre pour les plus de 65 ans et dès le 15 janvier pour les personnes de 18 à 64 ans.
Les vaccins à base d’ARN messager Pfizer/BioNTech et Moderna (deux doses nécessaires) et les vaccins à vecteurs viraux AstraZeneca (deux doses) et Janssen/Johnson & Johnson (une dose) ont été utilisés.
Actuellement, ce sont essentiellement les vaccins à base d’ARN messager qui sont disponibles. Tous les rappels seront réalisés avec des vaccins à ARN messager qui restent les plus efficaces face au variant delta qui représente plus de 99 % des infections en Belgique actuellement.
Les vaccins à ARN messager (Pfizer (Comirnaty) et Moderna) contiennent le code génétique (ARNm) de fragments du virus contre lesquels notre système immunitaire va réagir. En cas d’infection, le corps s’en souviendra. Il fabriquera des anticorps et activera des cellules efficaces pour détruire le virus et nous protéger contre la maladie. L’ARNm ne peut pas atteindre le noyau de nos cellules, où se trouve notre ADN. Après la vaccination, les particules du vaccin qui contiennent l’ARNm sont rapidement absorbées par les cellules du corps. Notre propre ADN n’est donc pas modifié ou endommagé.
Dans l’AstraZeneca et le Janssen, le code pour la protéine S se trouve dans un virus inactivé (incapable de se reproduire). Ce virus introduit alors cet ARNm dans la cellule et on assiste au même processus qu’avec le vaccin avec ARN messager.
Retrouvez plus d’infos sur ce thème dans notre vidéo La vaccination Covid 19 en quelques questions.
Un vaccin n’est autorisé que si son efficacité a été prouvée.
L’arrivée du variant Delta a diminué l’efficacité vaccinale de tous les vaccins, mais la diminution est plus marqué pour le vaccin une dose. Globalement, l’efficacité est de 63 % en moyenne pour les infections asymptomatiques et de 76 % pour les infections symptomatiques. Pour la prévention des infections sévères et des hospitalisations, l’efficacité (91 %) est la même pour le variant Delta que pour le variant de base.
On constate une diminution de l’efficacité vaccinale avec le temps particulièrement chez les personnes âgées (après 65 ans) et les personnes porteuses de comorbidités surtout en cas d’atteinte à l’immunité.
Tous les vaccins doivent suivre un processus de développement et d’approbation. Des essais cliniques (appelés phase 1, 2 ou 3) sont réalisés sur de nombreuses personnes. Les vaccins contre la COVID-19 ont été testés sur des dizaines de milliers de personnes, ce qui est plus que d’habitude. Pour les vaccins contre la COVID-19, comme pour tout vaccin, les experts de l’EMA (Agence européenne des médicaments) et de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) examinent de près toutes les données. Les vaccins contre la COVID-19 doivent répondre aux mêmes exigences strictes que tous les autres vaccins.
Après la mise sur le marché, un système d’enregistrement des effets indésirables est mis en place. Les signalements de problèmes de santé majeurs après vaccination font l’objet d’une investigation pour déterminer s’il y a ou non un lien entre la vaccination et la survenue du problème. De plus, plusieurs études ont été réalisées pour déterminer l’efficacité des vaccins dans des conditions réelles et par rapport aux nouveaux variants qui étaient peu ou pas présents au moment des essais cliniques initiaux.
Comme tous les médicaments, les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables mais ils ne surviennent pas chez tout le monde. Les effets indésirables fréquents sont légers à modérés, tels que de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête ou une réaction locale (douleur, rougeur, gonflement). Ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes en quelques jours.
L’utilisation à large échelle des vaccins a mis en évidence quelques effets secondaires très rares (quelques cas pour 100 000 personnes vaccinées), mais graves.
Non, les vaccins contre le Covid 19 disponibles en Belgique ne contiennent pas de virus vivants atténués. Ils ne peuvent donc pas provoquer la maladie. Mais il est possible que la personne vaccinée ait été infectée par le virus peu avant ou peu après l’injection.
Les vaccins contre la COVID-19 répondent aux mêmes exigences strictes que tous les autres vaccins et médicaments.
Différentes raisons expliquent leur arrivée aussi rapide.
Une autorisation de mise sur le marché n’est accordée que lorsqu’il existe des preuves suffisantes que le vaccin est de bonne qualité, efficace et sûr. Pour les vaccins contre la COVID-19, les systèmes de surveillance existants ont été renforcés tant au niveau européen que national.
Il y a peu de contre-indications à la vaccination anti-COVID-19.
Les éléments suivants ne constituent pas une contre-indication, mais méritent éventuellement d’être signalés lors de la vaccination :
Ces différentes situations particulières peuvent toujours être discutées avec le médecin qui vous suit.
Avec le soutien de la Région wallonne
Une alimentation saine et équilibrée contribue largement à la santé de tous. A cet égard, les habitudes prises dans l’enfance et l’adolescence jouent un rôle capital. Entre 2018 et 2020, nous avons mené, avec le réseau des Centres de Santé Scolaire Vigies (CSSV), une enquête sur la thématique de l’alimentation auprès des jeunes Hainuyers de 10 à 17 ans.
Le « Regard sur la santé des jeunes – Santé en Hainaut n°15 » décrit de manière détaillée les résultats de cette étude et analyse les liens entre les différents déterminants de santé et l’alimentation. Il présente également des pistes de réflexion et des outils de promotion de la santé en vue d’une alimentation équilibrée. Découvrez dans cet article la synthèse de cette enquête que vous pouvez aussi télécharger en pdf.
La publication complète est disponible en commande ou en téléchargement dans notre boutique.
Consommation quotidienne de fruits et de légumes
Parmi les aliments dont la consommation régulière est recommandée, la consommation quotidienne de fruits et de légumes n’est adoptée que par une minorité de jeunes Hainuyers. De plus, elle a connu une diminution ces dix dernières années.En 2020, 44 % des jeunes ne consomment ni fruits, ni légumes quotidiennement. De plus, ils ne sont que 17 % à en consommer au moins une fois par jour (15 % pour les garçons contre 20 % pour les filles).
Moins de la moitié des jeunes consomment du poisson une fois par semaine et cette proportion a diminué au cours des dix dernières années. Il en est de même pour la consommation quotidienne de produits laitiers.
Consommation quotidienne d’eau, selon le sexe
La consommation quotidienne d’eau connaît une lente augmentation ces dernières années, mais n’est pas encore suffisante en termes de santé publique. En effet, seuls 81 % des jeunes en consomment quotidiennement. Les jeunes filles sont plus nombreuses à déclarer consommer de l’eau quotidiennement, soit 84 % contre 78 % chez les jeunes garçons.
Concernant les aliments non-essentiels à un régime équilibré, la consommation quotidienne de snacks salés (12 %) et sucrés (22 %) est stable depuis 2010. Il en est de même de la consommation de fritures plus d’une fois par semaine (42 %). La consommation de sodas sucrés (30 %) et light (11 %) connaît une diminution régulière.
Equilibre alimentaire des jeunes
Pour évaluer le régime alimentaire des jeunes, un score a été construit sur base de six habitudes alimentaires. Seuls 19% des jeunes ont un score témoignant d’une alimentation équilibrée. La moitié (49%) ont une alimentation moyennement équilibrée. Pour 32%, le score dénote d’une alimentation non-équilibrée.
La majorité des jeunes (62 %) déclarent grignoter en dehors des repas. Les jeunes de 13 ans sont plus nombreux à affirmer grignoter (66 %) que ceux de 16 ans (63 %) et de 11 ans (56 %). Outre les consommations alimentaires, l’entourage et le contexte des repas sont des éléments déterminants de la manière de manger. Les jeunes qui ont une alimentation équilibrée déclarent plus fréquemment que leurs parents ont le plus d’influence sur leurs choix alimentaires (72 % contre 57 % des jeunes ayant une alimentation non-équilibrée ou moyennement équilibrée). D’autre part, 90 % des jeunes qui déjeunent en famille considèrent le repas comme un moment de partage.
La corpulence a été définie à partir de l’Indice de Masse Corporelle (IMC), basé sur le poids et la taille.
Parmi les jeunes rencontrés, 60 % ont une corpulence normale. Le surpoids concerne 20 % des jeunes et 12 % sont considérés comme obèses. En tout, près de 3 jeunes sur 10 sont donc en situation de surcharge pondérale. L’insuffisance pondérale concerne 8,9 % des jeunes et sa forme sévère représente environ 0,5 % de l’échantillon.
La fréquence de l’obésité (environ un jeune sur 10) augmente avec l’âge passant de 8,3 % pour les 11 ans à 15 % pour les 16 ans. Alors que 7 jeunes de corpulence normale sur 10 estiment avoir une alimentation équilibrée, seuls 4 sur 10 ont un score correspondant à une alimentation équilibrée. Les jeunes en surcharge pondérale pensent moins fréquemment avoir une alimentation équilibrée, mais paradoxalement, ils ont plus souvent un meilleur score d’alimentation équilibrée. D’une manière générale, la perception d’une alimentation équilibrée et les consommations déclarées montrent un décalage.
Les connaissances et représentations des jeunes en matière d’alimentation sont également liées à leurs comportements alimentaires. La majorité des adolescents (70 %) ne consultent pas (jamais ou rarement) les étiquettes alimentaires. Beaucoup les trouvent trop complexes. Ceux qui ne lisent pas les étiquettes ont moins fréquemment une alimentation équilibrée. Pour ceux qui les consultent, 45 % les trouvent assez « difficiles à comprendre » et 10 % « incompréhensibles ». L’avis à propos de certains aliments peut également être déterminant. Concernant les sodas (sucrés ou light), les jeunes qui ne pensent pas que ceux-ci ont un effet délétère sur la santé ou n’ont pas d’opinion sont plus souvent consommateurs quotidiens.
Le contexte scolaire est un facteur déterminant des habitudes et comportements alimentaires des jeunes. Un questionnaire a été envoyé aux directions des écoles pour recueillir leur avis et mieux
percevoir la réalité scolaire dans laquelle les jeunes évoluent. Parmi les écoles répondantes, la grande majorité (49 établissements) déclarent disposer d’un réfectoire. Cependant, malgré la présence d’un réfectoire, certains établissements ne disposent pas d’assez de places assises pour permettre à tous les jeunes de s’y installer. Certaines écoles commercialisent des aliments ou mettent des distributeurs à disposition des élèves, majoritairement celles de l’enseignement secondaire. La majorité des écoles participantes, tant dans l’enseignement primaire que secondaire, ont prévu un accès gratuit à de l’eau potable (en dehors des lavabos) pour les élèves. Certains établissements offrent à leurs élèves la possibilité de prendre des repas complets ou vendent des produits de restauration (sandwichs, frites…).
Consommation de sodas sucrés en fonction de la possibilité d’en acheter à l’école
Lorsque les écoles commercialisent des sodas sucrés, 34 % des élèves déclarent en consommer au moins 6 fois par semaine, voire plusieurs fois par jour. Dans les écoles qui n’en vendent pas, cette proportion tombe à 23 %. L’accès aux sodas en milieu scolaire contribue donc à l’augmentation de leur consommation.
On constate un regroupement des comportements favorables à la santé chez les adolescents. L’activité physique, la limitation des activités sédentaires, la non-consommation de tabac sont fréquemment
associées à une alimentation plus équilibrée. Le rôle de l’environnement du jeune se manifeste dans le lien entre la présence d’un adulte fumeur à la maison et un moins bon équilibre alimentaire du jeune.
L’ensemble de ces comportements est aussi en lien avec le contexte socio-économique dans lequel le jeune évolue. Ces constats indiquent que certains enfants et adolescents vivent dans un milieu plus attentif à la santé et qui favorise une alimentation équilibrée, une pratique de l’activité physique, une limitation de la sédentarité, une moindre exposition au tabac. Dans ces mêmes familles, les jeunes ont plus
fréquemment un recours régulier au dentiste, voire à une consultation diététique quand le besoin se fait sentir.
Les jeunes en situation plus précaire au niveau de leur structure familiale ou de leur aisance matérielle sont souvent plus exposés à des comportements ou situations défavorables de santé. Les jeunes dont le niveau d’aisance matérielle est faible sont plus fréquemment (16 %) susceptibles d’être obèses par rapport à ceux d’un niveau élevé (6,8 %). Lorsque le niveau d’aisance matérielle est faible ou moyen, ils ont plus fréquemment un régime alimentaire non-équilibré. D’autre part, les jeunes d’un niveau d’aisance matérielle élevé sont plus nombreux (24 %) à manger quotidiennement des fruits et des légumes que ceux d’un niveau d’aisance matérielle faible (10 %).
Différentes pistes peuvent être envisagées afin de promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé. A un niveau supérieur, la mise en place de politiques publiques valorisant l’accès équitable à une alimentation diversifiée, qualitative et durable est un moyen macrosociologique. D’une manière plus large, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé représente un élément majeur de l’amélioration de la santé des populations. Au niveau scolaire, il est important de réfléchir tant à l’aménagement des écoles, l’accès aux repas équilibrés et à l’eau qu’à la sensibilisation des jeunes à leur consommation d’aliments transformés ou défavorables à la santé. Développer les compétences psychosociales des jeunes en fonction de leur âge, mais également leurs connaissances en matière d’alimentation, permet de leur donner les moyens de faire des choix alimentaires favorables à la santé. Les actions menées sur la thématique de l’alimentation des jeunes contribuent à favoriser leur santé, mais également à améliorer les enjeux de la santé publique. En effet, une jeunesse en bonne santé et en forme contribue au développement socio-économique d’une société. Il est de l’intérêt de tous de s’investir en la matière.
Retrouvez la synthèse de l’enquête en pdf via ce lien et les résultats complets en pdf en cliquant ici.