Des règles qui font mal ? On en parle

Des règles qui font mal ? On en parle

L’endométriose est une maladie gynécologique. Des tissus de la muqueuse utérine (l’endomètre) se fixent à l’extérieur de l’utérus sur d’autres organes. Cela peut provoquer des douleurs insoutenables pendant et en dehors des règles.

Les symptômes les plus courants :

• Douleurs dans le bas ventre qui peuvent provoquer des nausées ou vomissements
• Mal de dos
• Douleurs pendant les rapports sexuels
• Troubles urinaires ou digestifs
• Difficultés à avoir des enfants, infertilité
• Absence de symptômes parfois

On pense trop souvent qu’avoir des règles douloureuses c’est normal. La banalisation de ces douleurs pousse les jeunes filles et les femmes à consulter tardivement. Et pourtant l’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pas assez connue du grand public, l’endométriose est difficilement détectable et son diagnostic prend du temps. Si on ne guérit pas l’endométriose, des traitements permettent d’atténuer et de ralentir la maladie.

Pour sensibiliser à cette maladie, nous avons conçu un flyer et deux posters que vous pouvez télécharger et imprimer.

Télécharger le flyer de présentation.

Télécharger le poster pour les adolescents.

Télécharger le poster pour les adultes. 

Calendrier des fruits et légumes de saison

Calendrier des fruits et légumes de saison

Manger des fruits et des légumes,

c’est bon pour la santé.

 

Les consommer « de saison »,

c’est bon pour la planète!

 

 

Retrouvez ici mois par mois le calendrier des fruits et des légumes de saison ainsi que des recettes.

Meilleurs Vœux!

Meilleurs Vœux!

 

Toute l’équipe de l’Observatoire de la Santé

de la Province de Hainaut

vous souhaite d’heureuses fêtes de fin d’année

et vous présente ses meilleurs vœux

pour l’année 2024!

Que celle-ci vous apporte santé, joie et énergie!

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2022 sous le signe du Bouger !

2022 sous le signe du Bouger !

Bouger ! C’est bon pour la santé et c’est notre thématique fil rouge pour 2022.

Nos modes de vie sont de plus en plus sédentaires et la pandémie de Covid n’a fait qu’accentuer cette tendance.

Pour notre santé, deux objectifs complémentaires : avoir une activité physique régulière mais aussi couper les périodes de sédentarité.

Les chiffres le montrent, nous passons de plus en plus de temps en position assise. Et les confinements ou périodes de télétravail liés à la crise du Covid n’ont pas arrangé cette tendance. Au cours des périodes de confinement, une baisse du niveau d’activité physique et une augmentation des comportements sédentaires ont été observées, en Belgique et au niveau mondial. En plus de leur impact sur la santé physique et métabolique, il a été démontré durant ces périodes que le manque d’activité physique et les comportements sédentaires étaient fortement associés à la dépression, à l’anxiété, au stress, alors que leur pratique est au contraire associée au bien-être général.

Une activité physique régulière

La pratique d’une activité physique agit positivement sur le bien-être physique et mental. L’idéal pour la santé est que l’activité physique soit régulière et varie en intensité : bouger un peu tous les jours (au moins 30 minutes pour les adultes et 60 minutes pour les enfants et les jeunes) avec des intensités différentes sur la semaine (quelques activités physiques modérées et une activité physique intense). Par exemple, on peut sortir marcher un jour, passer l’aspirateur ou jardiner le lendemain, danser un autre jour puis une fois sur la semaine courir ou aller nager.

Couper les périodes de sédentarité

De plus en plus présente dans notre vie quotidienne, la sédentarité concerne aussi le monde du travail avec de longues heures passées en position assise au bureau ou en télétravail. Bouger plus au boulot, c’est possible pendant le temps de travail, les pauses ou encore sur le chemin du travail. Le plus important, c’est de rompre les périodes de sédentarité par quelques mouvements ou exercices. Par exemple en faisant une réunion debout, en prenant l’escalier plutôt que l’ascenseur, en se promenant sur le temps de midi, en allant au travail en vélo… Plein de petits défis sont possibles pour rompre davantage le temps passé assis sur notre chaise.

Quelques astuces anti-sédentarité au boulot…

 

  • Profitez de chaque occasion de vous lever pour faire un petit étirement.
  • Pensez à faire des pauses pour ne pas rester devant votre écran de manière prolongée.
  • Téléphonez debout !
  • En télétravail, si votre situation le permet allez prendre l’air dans votre jardin/balcon 5 minutes toutes les heures.
  • Sortez marcher ou courir un peu sur le temps de midi.

Le vaccin contre le Covid 19? On fait le point

Le vaccin contre le Covid 19? On fait le point

Depuis près d’un an, la campagne de vaccination contre la COVID-19 est en cours dans notre pays avec désormais l’arrivée des troisièmes doses. Pourquoi se faire vacciner? Est-ce dangereux? Ces vaccins sont-ils surs? Cette campagne de vaccination amène beaucoup de questions et de nombreuses « fake news » sont relayées sur les réseaux sociaux. Nous faisons le point en répondant aux principales questions sur le vaccin. 

 

La vaccination

 

Pourquoi se faire vacciner?

  • Pour se protéger et protéger les autres.
  • Pour éviter les conséquences graves du COVID-19.
  • Pour diminuer le nombre d’hospitalisations et de décès.
  • Pour maintenir le plus possible une vie presque normale.

 

 

Est-ce obligatoire ? 

Non, la vaccination est proposée et gratuite mais pas obligatoire. 

Qui peut-être vacciné ? 

Les adultes et les adolescents à partir de 12 ans peuvent être vaccinés pour l’instant. Certains pays ont commencé à vacciner les enfants de 5 à 11 ans, mais à ce jour, la Belgique n’a pas pris de décision à ce sujet.

 

Doit-on encore respecter les gestes barrière ?

Depuis le début de la campagne de vaccination, le type de virus en circulation a beaucoup évolué. Le variant delta représente à présent la quasi-totalité des contaminations (>99 %). Ce variant est beaucoup plus contagieux et les vaccins sont moins efficaces (en particulier le Johnson & Johnson) contre ce virus, en ce qui concerne sa transmission.

Par rapport aux infections sévères et aux hospitalisations, la perte d’efficacité est moindre, variant de 75 à 96 % selon les vaccins. Ceci explique la sous-représentation des vaccinés et la surreprésentation des non-vaccinés dans les hôpitaux et en particulier aux soins intensifs où les 10 à 15 % de personnes non-vaccinées occupent plus de la moitié des places dédiées à la COVID-19.

Avec l’arrivée d’une quatrième vague, il est important de continuer à suivre les recommandations des autorités sanitaires (diminution du nombre de contacts et gestes barrières) pour éviter les contaminations et la saturation des hôpitaux.

Les « variants »?

Il est habituel qu’un virus mute au fil des infections. Les variants sont des souches du virus qui présentent des caractéristiques différentes de la souche initiale; soit en termes de contagiosité (qui augmente en général), soit en termes de gravité de la maladie (qui augmente ou diminue). Actuellement, la quasi-totalité des infections enregistrées en Belgique sont dues au variant delta qui, en raison de sa grande contagiosité, bénéficie d’un avantage sur ses concurrents (les autres variants) pour se transmettre d’une personne à l’autre.

Le variant omicron récemment apparu en Afrique du Sud semble nettement plus contagieux que le variant delta. Sa virulence (gravité des infections) ne semble pas plus élevée. Comme ce variant est d’apparition récente, ses caractéristiques ne sont pas encore connues avec certitude et les informations précises et fiables ne seront disponibles que dans quelques semaines. Plusieurs cas d’infection au variant omicron sont déjà enregistrés en Europe notamment en Belgique et aux Pays-Bas.

 

 

Faudra-t-il un rappel? 

Les études montrent une diminution de l’efficacité vaccinale avec le temps. Ce phénomène s’observe pour toute la population, mais est particulièrement marqué pour les personnes âgées ou immunodéprimées. Ceci a amené les gouvernements des pays occidentaux à prôner une dose de rappel, d’abord pour ces groupes de population, puis pour l’ensemble des adultes.

En Belgique, pour la population adulte, une dose de rappel est à présent recommandée 6 mois minimum après une vaccination complète par Moderna ou Pfizer, 4 mois minimum après une vaccination complète par Astra-Zeneca et 2 mois minimum après une vaccination Johnson et Johnson.

Les personnes de 65 ans et plus et celles souffrant de problèmes d’immunité ainsi que le personnel soignant ont déjà été invités. Le reste de la population commence à être invitée en fonction de l’âge et pour autant que le délai recommandé depuis la primovaccination soit écoulé.

Le certificat Covid numérique de l’Union européenne

Les personnes vaccinées peuvent voyager en utilisant ce certificat qui est disponible depuis le 1er juillet 2021. Les personnes non-vaccinées peuvent disposer de ce même certificat avec un test Covid récent ou si elles se rétablissent d’un épisode de la COVID-19 dans les 6 derniers mois.

D’autre part, l’accès à l’Horeca et à de nombreux évènements publics est conditionné à la présentation d’un pass sanitaire valide. Certains pays européens vont conditionner l’accès à une série de lieux ou manifestations publiques à l’administration d’une dose de rappel. La France applique cette condition dès le 15 décembre pour les plus de 65 ans et dès le 15 janvier pour les personnes de 18 à 64 ans.

 

Les vaccins en pratique…

 

Quels vaccins sont disponibles ?

Les vaccins à base d’ARN messager Pfizer/BioNTech et Moderna (deux doses nécessaires) et les vaccins à vecteurs viraux AstraZeneca (deux doses) et Janssen/Johnson & Johnson (une dose) ont été utilisés.

Actuellement, ce sont essentiellement les vaccins à base d’ARN messager qui sont disponibles. Tous les rappels seront réalisés avec des vaccins à ARN messager qui restent les plus efficaces face au variant delta qui représente plus de 99 % des infections en Belgique actuellement.

 

Comment ça marche?

Les vaccins à ARN messager (Pfizer (Comirnaty) et Moderna) contiennent le code génétique (ARNm) de fragments du virus contre lesquels notre système immunitaire va réagir. En cas d’infection, le corps s’en souviendra. Il fabriquera des anticorps et activera des cellules efficaces pour détruire le virus et nous protéger contre la maladie. L’ARNm ne peut pas atteindre le noyau de nos cellules, où se trouve notre ADN. Après la vaccination, les particules du vaccin qui contiennent l’ARNm sont rapidement absorbées par les cellules du corps. Notre propre ADN n’est donc pas modifié ou endommagé.

Dans l’AstraZeneca et le Janssen, le code pour la protéine S se trouve dans un virus inactivé (incapable de se reproduire). Ce virus introduit alors cet ARNm dans la cellule et on assiste au même processus qu’avec le vaccin avec ARN messager.

Retrouvez plus d’infos sur ce thème dans notre vidéo La vaccination Covid 19 en quelques questions.

Sont-ils efficaces ?

Un vaccin n’est autorisé que si son efficacité a été prouvée.

L’arrivée du variant Delta a diminué l’efficacité vaccinale de tous les vaccins, mais la diminution est plus marqué pour le vaccin une dose. Globalement, l’efficacité est de 63 % en moyenne pour les infections asymptomatiques et de 76 % pour les infections symptomatiques. Pour la prévention des infections sévères et des hospitalisations, l’efficacité (91 %) est la même pour le variant Delta que pour le variant de base.

On constate une diminution de l’efficacité vaccinale avec le temps particulièrement chez les personnes âgées (après 65 ans) et les personnes porteuses de comorbidités surtout en cas d’atteinte à l’immunité.

Comment sont-ils testés ?

Tous les vaccins doivent suivre un processus de développement et d’approbation. Des essais cliniques (appelés phase 1, 2 ou 3) sont réalisés sur de nombreuses personnes. Les vaccins contre la COVID-19 ont été testés sur des dizaines de milliers de personnes, ce qui est plus que d’habitude. Pour les vaccins contre la COVID-19, comme pour tout vaccin, les experts de l’EMA (Agence européenne des médicaments) et de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) examinent de près toutes les données. Les vaccins contre la COVID-19 doivent répondre aux mêmes exigences strictes que tous les autres vaccins.

Après la mise sur le marché, un système d’enregistrement des effets indésirables est mis en place. Les signalements de problèmes de santé majeurs après vaccination font l’objet d’une investigation pour déterminer s’il y a ou non un lien entre la vaccination et la survenue du problème. De plus, plusieurs études ont été réalisées pour déterminer l’efficacité des vaccins dans des conditions réelles et par rapport aux nouveaux variants qui étaient peu ou pas présents au moment des essais cliniques initiaux.

Provoquent-ils des effets indésirables ?

 

Comme tous les médicaments, les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables mais ils ne surviennent pas chez tout le monde. Les effets indésirables fréquents sont légers à modérés, tels que de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête ou une réaction locale (douleur, rougeur, gonflement). Ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes en quelques jours.

L’utilisation à large échelle des vaccins a mis en évidence quelques effets secondaires très rares (quelques cas pour 100 000 personnes vaccinées), mais graves.

Est-il possible de contracter le Covid 19 en se faisant vacciner ?

​Non, les vaccins contre le Covid 19 disponibles en Belgique ne contiennent pas de virus vivants atténués. Ils ne peuvent donc pas provoquer la maladie. Mais il est possible que la personne vaccinée ait été infectée par le virus peu avant ou peu après l’injection.

 

Sont-ils moins surs en raison de leur arrivée rapide ?

Les vaccins contre la COVID-19 répondent aux mêmes exigences strictes que tous les autres vaccins et médicaments.

Différentes raisons expliquent leur arrivée aussi rapide.

  • Une collaboration internationale jamais vue dans l’histoire et la mise à disposition de moyens financiers publics et privés colossaux.
  • Les recherches antérieures sur des vaccins similaires et/ou sur d’autres coronavirus (SARS-CoV1, MERS) que la COVID-19 remontent à plus de 10 ans.
  • Beaucoup de gens se sont rapidement portés volontaires et la forte circulation du virus a permis de montrer précocement l’efficacité du vaccin.
  • En temps normal, toutes les étapes du développement d’un vaccin se succèdent pour vérifier la sécurité et l’efficacité. A chaque étape, les chercheurs attendent d’avoir des résultats probants pour poursuivre les recherches. Le dossier complet n’est transmis à l’EMA que quand tout est terminé. Dans le cas des vaccins contre la COVID-19, l’EMA a examiné l’efficacité et la sécurité à chaque étape pour gagner du temps. La production a déjà commencé et le plan de distribution a été établi alors que l’évaluation par l’autorité compétente était en cours.

Une autorisation de mise sur le marché n’est accordée que lorsqu’il existe des preuves suffisantes que le vaccin est de bonne qualité, efficace et sûr. Pour les vaccins contre la COVID-19, les systèmes de surveillance existants ont été renforcés tant au niveau européen que national.

Y-a-t-il des contre-indications au vaccin ?

Il y a peu de contre-indications à la vaccination anti-COVID-19.

  • Une allergie connue à un des composants du vaccin.
  • Au vu des données actuelles, la grossesse et l’allaitement ne sont plus considérés comme contre-indications. Au contraire, les femmes enceintes font désormais partie du public prioritaire et il est préférable que la vaccination ait lieu avant 32 semaines de grossesse pour que le bébé soit protégé dès la naissance par les anticorps maternels.

Les éléments suivants ne constituent pas une contre-indication, mais méritent éventuellement d’être signalés lors de la vaccination :

  • des antécédents d’allergies, même majeures (autres qu’au vaccin) ;
  • une immunosuppression, une immunodépression, une maladie auto-immune (dans ces cas, la vaccination est recommandée, mais l’efficacité sera diminuée) ;
  • un traitement anticoagulant (qui exige une compression plus longue après l’injection).

Ces différentes situations particulières peuvent toujours être discutées avec le médecin qui vous suit.

Avec le soutien de la Région wallonne