1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le VIH-sida

1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le VIH-sida

En 2023, 665 nouveaux cas d’infection par le VIH ont été diagnostiqués en Belgique dont 53 en Hainaut représentant une augmentation de 13 % par rapport à 2022. Cette hausse des diagnostics observée au cours des trois dernières années illustre que la tendance à la baisse régulière enregistrée depuis 2013 s’est inversée. Tous les groupes de population sont touchés par l’augmentation des cas de VIH : les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les femmes et les hommes hétérosexuels. Les personnes entre 30 et 49 ans et les 60 ans et plus sont particulièrement concernés*.

Aux débuts des années 90, les campagnes de prévention et de sensibilisation se succédaient au fil des mois et des années sur de multiples et différents supports de communication. Elles mettaient essentiellement en avant l’utilisation du préservatif pour se prémunir d’un virus dont la transmission aurait des effets d’emblée délétères sur la santé, voire mortels. Depuis, il y a eu des traitements. Ceux-ci ont constamment progressé. Cette formidable avancée scientifique et médicale a entrainé une perception différente du VIH au sein de la population. Ces traitements permettent en effet aujourd’hui de vivre avec le VIH, laissant ainsi disparaître une possible perspective létale. Ils permettent aux personnes infectées de ne plus transmettre le VIH. Tout se passe désormais comme si cette infection s’était banalisée. La représentation du VIH s’est modifiée de manière à ce que celui-ci « ne fait plus peur ». Les campagnes de prévention au tournant des années 2000 n’ont pas été abandonnées mais elles sont moins fréquentes**. On ne met plus autant en avant l’accent sur la peur dans les campagnes de prévention, notamment en raison de nouveaux concepts tels que l’indétectabilité, qui montrent qu’une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus. Cela permet également de lutter contre la stigmatisation en promouvant des messages de solidarité et d’inclusion.

Le VIH n’apparaissait plus au travers des médias comme une préoccupation de santé publique. Ce manque de visibilité médiatique a sans doute contribué à influencer les attitudes et les comportements dans les différents groupes de population. Aujourd’hui il est clair, face à cette augmentation des cas d’infection par le VIH et contre sa transmission, que la prévention redevient nécessaire. Concrètement, l’utilisation du préservatif est en recul alors qu’il est un des éléments majeurs pour éviter l’infection par le VIH mais aussi par d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), en l’occurrence la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia et ce d’autant plus que les personnes atteintes d’une IST sont plus à risque d’infection par le VIH si elles y sont exposées.

Le VIH peut se transmettre lors de rapports sexuels non protégés (sans préservatif) avec une personne infectée par :

-Pénétration vaginale

-Pénétration anale

-Fellation (risque faible pour la personne faisant la fellation)

Il peut également se transmettre lors d’un partage d’aiguilles contaminées (le risque par transfusion a disparu dans nos pays) ou de la mère à l’enfant (grossesse, accouchement, allaitement).

Les moyens de prévention contre le VIH proposés depuis plusieurs années sont diversifiés et peuvent être combinés les uns aux autres :

-Utilisation du préservatif (préservatif externe, préservatif interne, digue dentaire, doigtier ou gant)

-Dépistage régulier

-Traitement des personnes infectées pour prévenir les transmissions sexuelles

-Prophylaxie préexposition (PrEP) qui consiste à prendre un médicament antirétroviral pour éviter d’être contaminé par le VIH.

-Prophylaxie post-exposition

En cas d’exposition à risque, il est recommandé de consulter un professionnel de santé le plus tôt possible pour un premier test. Un second test peut ensuite être réalisé 6 semaines ou 3 mois après la prise de risque, selon le type de test utilisé.

L’étude de Sciensano indique que certaines personnes sont exposées au VIH sans être conscientes du risque qu’elles courent et qu’elles n’adoptent donc pas les mesures de prévention appropriées. Bien que l’utilisation de la PrEP chez les hommes ayant des rapports avec les hommes continue de croître, l’augmentation du nombre de diagnostics dans ce groupe suggère la persistance de lacunes dans la couverture. D’autres groupes à haut risque rencontrent des obstacles pour accéder à la PrEP et l’utiliser efficacement. Il est aujourd’hui fondamental et décisif de poursuivre les efforts de prévention en matière non seulement de VIH mais aussi des IST. Celles-ci soulèvent une autre question préoccupante : celle de la multirésistance des IST aux antimicrobiens.

Dans la mesure où différents moyens de prévention efficaces pour réduire le risque de transmission du VIH existent, il est important de les faire connaître par des actions de sensibilisation ciblées en direction de certains publics et en population générale et peut-être d’en élargir leur accès.

*Source : Sciensano-Registre du sida et communiqué de presse de Sciensano 7.11.2024

https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/les-diagnostics-de-vih-sont-en-hausse-en-belgique

**G. Paicheler, Sida et communication préventive : la fin des routines ?, Actualités et dossier en santé publique, n°40, septembre 2002.

Pour plus d’informations :

https://preventionsida.org

https://depistage.be/depistage/hainaut/

https://univers-sante.be

 

Le dépistage du cancer du sein est effectué par moins d’1 femme sur 2

Le dépistage du cancer du sein est effectué par moins d’1 femme sur 2

 

Le 19 octobre est la journée mondiale de lutte contre le cancer du sein. Parmi les Hainuyères âgées de 50 à 69 ans, seules 4 % participent au programme de dépistage gratuit (Mammotest), 44 % pratiquent une mammographie diagnostique. Il en résulte que 52 % des femmes de cette tranche d’âge ne font aucun dépistage.

Le dépistage du cancer du sein consiste en une mammographie qui est une radiographie des seins utilisant des rayons X permettant de voir des anomalies dans le sein, comme une tumeur. C’est entre 50 et 69 ans que le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace. Une mammographie peut être réalisée de 2 manières :

  • Le dépistage organisé, appelé Mammotest
  • Le dépistage individuel, appelé diagnostique

Le Programme de dépistage organisé du cancer du sein : le Mammotest

Il concerne les femmes de 50 à 69 ans. A partir de 50 ans, tous les 2 ans, les femmes reçoivent une invitation pour réaliser un Mammotest en prenant rendez-vous dans un des centres agréés par le programme. Mais tout médecin ou gynécologue peut prescrire le Mammotest. Le Mammotest est gratuit.  Deux clichés sont réalisés par sein. C’est un dépistage de qualité basé sur 2 lectures par 2 radiologues différents, voire un 3e si les résultats sont discordants. Dans les 10 jours suivants, le médecin désigné par la patiente reçoit les résultats.

Le Mammotest s’adresse aux femmes qui ne présentent aucun signe inquiétant évoquant le cancer du sein ou des facteurs de risque accrus génétiques ou héréditaires. Ce dépistage est considéré comme une priorité de santé publique. En généralisant ce dépistage précoce, régulier et systématique, les spécialistes estiment que plusieurs centaines de décès par an pourraient être évités dans la mesure où plus la maladie est découverte à un stade précoce, plus les chances de guérison augmentent avec une qualité de vie préservée.

Vous n’avez pas reçu la lettre d’invitation ? Contactez le CCR au +32 10 23 82 71 ou visitez le site www.mammotest.be pour une prise de rendez-vous en ligne. Une liste des unités de radiologie agréées en Wallonie est disponible via ce lien : https://www.ccref.org/particulier/unites.php

Les experts européens considèrent, sur base des connaissances actuelles, que le dépistage organisé (Mammotest) chez les femmes de 50 à 69 ans présente plus d’avantages que d’inconvénients suivant en cela les critères de l’OMS pour la mise en œuvre d’un dépistage organisé :

– Gravité/fréquence de la pathologie

– Existence d’une période où la maladie est asymptomatique

– Population à risque bien définie

– Nécessité de pouvoir détecter le cancer le plus tôt possible

– Existence d’un test de dépistage adapté, simple à mettre en œuvre, fiable, reproductible et valide

La mammographie diagnostique

Le dépistage individuel appelé mammographie diagnostique ou encore bilan sénologique quand il intègre une radiographie et une échographie prend en compte les symptômes et les facteurs de risque. Il comprend un examen clinique, une mammographie, une échographie. Certaines femmes, par habitude des « bilans sénologiques » et aussi par une méconnaissance du Mammotest hésitent à entrer dans ce programme gratuit.

Parlez-en à votre médecin traitant ou gynécologue.

Le défi e-santé chez les seniors

Le défi e-santé chez les seniors

Depuis le Covid 19, la digitalisation de notre société se fait de plus en plus rapide. La numérisation généralisée de tous les services s’inscrit à la fois dans la politique belge via la stratégie #Smartnation mais également au niveau de la communauté européenne par le programme « Décennie numérique 2020-2030 ». Ces changements dans notre manière de prendre contact, de nous informer et de trouver des solutions ont un grand impact sur l’ensemble des citoyens et particulièrement pour les personnes les plus vulnérables. 61 % des seniors de 65-74 ans sont en situation de vulnérabilité numérique.

Avoir accès à un ordinateur, à un smartphone et à une connexion internet n’est pas le frein le plus important à l’inclusion numérique à l’heure actuelle. Développer ses compétences dans l’utilisation des nouvelles technologies, comprendre les processus et oser faire les démarches sont souvent des freins plus importants. La population senior est de plus en plus confrontée aux difficultés liées à l’utilisation des nouvelles technologies. Dans un contexte de vieillissement de la population (20 % de la population belge a 65 ans ou plus), l’enjeu des inégalités sociales numériques se marque de plus en plus dans ce groupe de population. Ainsi si de nombreux seniors possèdent et utilisent un smartphone, un ordinateur, une tablette, les chiffres montrent qu’il reste un groupe affichant un niveau de vulnérabilité numérique important (61%) soit parce qu’ils n’utilisent pas internet (16 %), soit parce qu’ils détiennent de faibles compétences numériques (45 %) (Baromètre de l’inclusion numérique 2024).

Comme d’autres secteurs de la vie quotidienne, la santé est également impactée par cette évolution. La digitalisation de la santé apporte à la fois de nombreuses solutions mais exclut une partie de la population souffrant de plusieurs fractures numériques. Les données montrent que les disparités entre populations avec des compétences numériques élevés et faibles sont significatives, ainsi 1 utilisateur sur 2 (52%) avec de faibles compétences n’utilisent pas les services de l’e-santé (Baromètre de l’inclusion numérique, 2024). « Or les personnes âgées constituent un groupe dont la santé a tendance à se fragiliser et dont les besoins de recourir aux soins de santé sont par conséquent susceptibles d’être plus important.  L’usage des services de santé en ligne soulève, dès lors, un enjeu particulier au regard de ces publics, en particulier les plus défavorisés sur le plan socio-économique. (Baromètre de l’inclusion numérique, 2022) ».

En effet, prendre un rendez-vous médical, obtenir une prescription, obtenir les résultats d’un examen n’est pas chose aisée pour les seniors et peut avoir un réel impact sur leur parcours de soin. Le médecin généraliste est de moins en moins disponible pour répondre à leurs questions et parfois les recherches sur Internet ne font qu’augmenter l’incompréhension et l’anxiété.

Il est dès lors nécessaire d’envisager les besoins en matière de soutien à l’utilisation concrète (procédure, manipulation, confiance en soi…) des technologies et également à la compréhension des informations trouvées (recherche pertinente, esprit critique, mise en perspective dans un parcours de vie…). Amener une population plus vulnérable à ces multiples fractures à devenir acteur de leur santé en permettant l’emploi efficient de nouvelles technologies est un enjeu majeur de notre société.

Hainaut Senior en collaboration avec l’Observatoire de la Santé du Hainaut propose de répondre aux besoins en matière d’inclusion numérique en santé grâce à un projet subsidié par la Fondation Roi Baudouin. Ainsi le projet a pour objectif d’augmenter les compétences en matière numérique via une formation à l’utilisation des plateformes de santé (réseau wallon, Helena…) et un soutien à l’accès à l’information (Internet, réseau sociaux…) mais également en terme de compréhension et d’implication des différentes informations en matière de santé. Il s’agit de permettre d’avoir tout au long de la vie un bon niveau de littératie en santé et ainsi d’agir sur les inégalités sociales.

Un nouvel Observatoire socio-économique et sanitaire du Hainaut

Un nouvel Observatoire socio-économique et sanitaire du Hainaut

L’Observatoire de la Santé du Hainaut et Hainaut Développement ont créé un tout nouveau portail de données statistiques et géographiques. Cet Observatoire socio-économique et sanitaire du Hainaut, nommé Hainaut Stat, s’adresse principalement aux acteurs et décideurs locaux et supra-locaux.

Hainaut Stat combine des données statistiques et géographiques provenant de différents fournisseurs officiels, présentés à différents niveaux géographiques. Ce portail s’adresse aux acteurs et décideurs locaux et supra-locaux qui souhaitent mieux appréhender leur territoire, identifier ses points forts et ses points faibles et disposer d’arguments solides pour élaborer des stratégies de développement territorial. Il permet de disposer de données permettant le débat, la recherche, la prise de décision, ou simplement d’informer le citoyen.

Ce nouveau portail fait suite à un premier portail statistique Hainaut Stat, lancé en 2017. Celui-ci a été complètement revu et offre à présent une interactivité accrue ainsi qu’un éventail élargi d’indicateurs. Il est désormais possible de sélectionner le territoire de son choix, du niveau local jusqu’à l’échelle provinciale avec également des niveaux non-administratifs (bassins de vie, centres locaux de promotion de la santé, etc.) . De plus, les cartes peuvent être entièrement personnalisées. Le zonage offre la possibilité de comparer plusieurs territoires distincts et d’effectuer des requêtes laissant entrevoir les intersections, les territoires englobants, etc. améliorant ainsi le paysage de la gouvernance multi-niveaux en Hainaut.

Parallèlement au recueil de données, Hainaut Stat présentera aussi les données collectées dans le cadre de l’Enquête sur la santé des jeunes. Ces données seront disponibles au niveau provincial.

Le portail permet également d’éditer des rapports locaux dans les domaines socio-économiques et sanitaires afin de répondre au mieux aux besoins des acteurs et décideurs du territoire hainuyer. Ces rapports sont assortis de cartes, tableaux, graphiques et commentaires adaptés à chaque contexte local.

Pour toute question, demande d’information ou de partenariat, contactez-nous à : hainaut.stat@hainaut.be

Ensemble vers un nouveau souffle

Ensemble vers un nouveau souffle

La campagne « Ensemble vers un nouveau souffle » (EVUNS) c’est quoi ?

A l’initiative du Plan Wallon Sans Tabac (PWST) en collaboration avec l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ), cette campagne annuelle aborde la prévention et la gestion du tabagisme au sens large dans une perspective positive et encourageante. Elle vise à amplifier la journée mondiale sans tabac du 31 mai et étendre l’action sur l’ensemble du mois de mai.

L’initiative vise à soutenir les acteurs locaux pour communiquer ou organiser une action à destination du grand public. Différents supports et outils sont mis à disposition des acteurs pour faciliter la démarche : modules de formation, soutien méthodologique, mise à disposition de supports de communication et de kits de soutien à distribuer, valorisation des activités via un calendrier etc. Les actions proposées sont destinées à sensibiliser la population à cette thématique, soutenir les personnes qui souhaitent réfléchir à leur consommation et accompagner celles qui veulent réduire/stopper leur tabagisme. Une attention particulière est portée aux populations vulnérables afin de ne pas renforcer les inégalités sociales de santé. De nombreuses ressources sont également mises à disposition du grand public afin de les sensibiliser : informations, vidéos de témoignages, mini-défis etc.

Retrouvez toutes les informations et activités sur le site web de la campagne ainsi que sur Facebook et Instagram.

 

 

 

Comment l’Observatoire de la Santé du Hainaut contribue à cette campagne ?

  • L’OSH fait partie du Plan Wallon Sans Tabac et contribue à la campagne de diverses manières :
    • Travailler à l’élaboration de la campagne en collaboration avec les autres membres du Plan Wallon Sans Tabac
    • Relayer la campagne aux communes et acteurs de terrain situés sur la Province de Hainaut et susciter leur implication
    • Communiquer via la page Facebook et Instagram de l’OSH ainsi que son site web
    • Accompagner des acteurs de terrain en fonction de la demande (information, réseautage, appui méthodologique…)
    • Proposer des idées d’actions à mettre en place lors de ce mois de mai : la cocotte mini-défis, les signets « Marque ta santé », la chasse aux cailloux voyageurs et la roue des pauses.

     

 

 

 

La cocotte mini-défis

Cet outil constitue une occasion, tant pour les fumeurs que les non-fumeurs, de se fixer un défi santé et de réfléchir à différentes astuces pour garder sa motivation. Elle symbolise le temps de réflexion que l’on s’octroie avant de craquer (« Minut’ Cocot’ »).

L’activité s’adresse directement aux citoyens ou aux professionnels au bénéfice de leur public (approche individuelle). Les instructions, reprises sur le document, rendent son utilisation aisée. Vous pouvez télécharger la cocotte et l’imprimer.

Balade aux cailloux-santé

Dans le cadre de la campagne, une balade peut être proposée par des professionnels à leur public afin d’aborder la thématique. Un parcours en extérieur peut être défini avec des temps d’arrêt proposant des ateliers sur le « Respirer » (exercices de respiration, chant, quizz…).

Une balade à la recherche de cailloux constitue également une autre manière d’aborder la thématique. Des mots inspirant ou questionnant sont inscrits sur ceux-ci et les personnes sont invitées à y réagir sur les réseaux sociaux ou après la balade dans le cadre d’une discussion. L’activité offre une occasion pour les fumeurs de s’interroger sur leur tabagisme, mais également pour tous, une occasion de s’interroger sur sa santé tout en pratiquant une activité physique de manière ludique. Les participants peuvent y prendre part de différentes manières : créer les cailloux, les déposer, les trouver en se baladant etc.

Ces différentes balades sont également une occasion de les proposer sans fumée de tabac.

Marque ta santé

Les signets « Marque ta santé » permettent à tous de prendre une pause pour choisir une « envie santé » à concrétiser. Le but est de confectionner ou choisir un marque-page parmi ceux proposés et de noter au verso un petit plus pour sa santé. Ensuite, le signet est gardé en vue pour se rappeler l’envie choisie et se motiver à concrétiser celle-ci. L’activité peut être envisagée de manière collective ou individuelle.

La roue des pauses

Cette activité ludique permet aux participants, après avoir tourné la roue, de piocher une carte et de découvrir une idée de pause. A chaque couleur de la roue correspond une catégorie (bouger/environnement, créativité, manger, culture…). L’idée est d’amener chacun (fumeurs et non-fumeurs) à s’interroger sur des pauses alternatives et bénéfiques pour la santé et de proposer de les intégrer dans leur quotidien. Des messages santé sont délivrés en fonction de l’idée de pause ou de l’échange avec le participant. Des supports/brochures sont éventuellement utilisés en soutien des messages santé.

Des règles qui font mal ? On en parle

Des règles qui font mal ? On en parle

L’endométriose est une maladie gynécologique. Des tissus de la muqueuse utérine (l’endomètre) se fixent à l’extérieur de l’utérus sur d’autres organes. Cela peut provoquer des douleurs insoutenables pendant et en dehors des règles.

Les symptômes les plus courants :

• Douleurs dans le bas ventre qui peuvent provoquer des nausées ou vomissements
• Mal de dos
• Douleurs pendant les rapports sexuels
• Troubles urinaires ou digestifs
• Difficultés à avoir des enfants, infertilité
• Absence de symptômes parfois

On pense trop souvent qu’avoir des règles douloureuses c’est normal. La banalisation de ces douleurs pousse les jeunes filles et les femmes à consulter tardivement. Et pourtant l’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pas assez connue du grand public, l’endométriose est difficilement détectable et son diagnostic prend du temps. Si on ne guérit pas l’endométriose, des traitements permettent d’atténuer et de ralentir la maladie.

Pour sensibiliser à cette maladie, nous avons conçu un flyer et deux posters que vous pouvez télécharger et imprimer.

Télécharger le flyer de présentation.

Télécharger le poster pour les adolescents.

Télécharger le poster pour les adultes.