20 Mai 2025 | A la Une, La santé pour tous, Mieux vivre

Le 17 mai c’était la Journée mondiale de l’hypertension avec pour thème « Mesurez votre pression artérielle avec précision, contrôlez-là, vivez plus longtemps».
Lors de l’Enquête de santé par interview de 2023-2024, 15,1 % des hommes et 20,3 % des femmes du Hainaut ont déclaré souffrir ou avoir souffert d’hypertension dans les 12 derniers mois. Chez les personnes de 65 ans ou plus, cette proportion monte à 35,4 %. Sur la période de 2018 à 2022, en moyenne 919 décès annuels (soit 3,4 % de la mortalité cardiovasculaire) dus à des pathologies hypertensives ont été enregistrés en Belgique dont 441 en Wallonie et 182 en Hainaut. Ce nombre limité de morts ne représente qu’une faible part des décès induits par l’hypertension qui favorise de nombreuses autres pathologies vasculaires et rénales.
Qu’est ce que l’hypertension?
La tension artérielle est la tension que le sang exerce sur les parois des artères pendant qu’il circule dans le sang. On peut parler d’hypertension quand la tension artérielle d’une personne est habituellement trop élevée, ce qui signifie qu’elle est constamment égale ou supérieure à 140/90(mmHg).
Quels sont les risques?
L’hypertension entraîne une altération progressive des parois vasculaires, favorisant leur rigidification et leur fragilité. Les organes les plus touchés sont le cœur, le cerveau et les reins. Une accumulation d’amas de graisse dans les vaisseaux peut également causer l’hypertension : c’est l’athérosclérose. Sous la pression qui augmente, un vaisseau peut aussi se rompre et entraîner un accident vasculaire cérébral.
Que faire pour se protéger?
Nos habitudes de vie en matière d’alimentation et d’activité physique jouent un grand rôle dans la prévention de l’hypertension. Ce que l’on peut faire pour se protéger du risque d’hypertension :
- éviter l’abus d’alcool
- manger équilibré et vari
- consommer des légumes de manière illimitée et des fruits tous les jours
- limiter la consommation de sel
- limiter la consommation de produits ultra-transformés
- pratiquer une activité physique à raison de 30 minutes par jour (marche, vélo…)
- apprendre à gérer son stress
Ces conseils aident à prévenir l’hypertension artérielle et ils sont d’actualité même en cas de traitements médicamenteux.
22 Avr 2025 | La santé pour tous, Manger, Non classé
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5 Mar 2025 | La santé pour tous
Chaque année, Mars bleu met en lumière l’importance du dépistage du cancer colorectal. En 2022, en Hainaut, 9 481 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués, dont environ 10 % de cancers colorectaux, affectant autant les hommes que les femmes. Ce cancer est l’un des plus fréquents, bien qu’il reste derrière ceux de la prostate, du sein et du poumon.

Le cancer colorectal est un problème de santé publique. Plus de 90% des cancers colorectaux apparaissent après 50 ans et ce cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé. L’objectif du programme de dépistage est de réduire la mortalité liée à ce cancer en détectant et en traitant le plus tôt possible les lésions cancéreuses débutantes. La présence de sang dans les selles peut-être le signe d’un cancer ou d’une lésion précancéreuse. Ainsi, le dépistage propose un test qui vise à détecter la présence de sang dans les selles.
Le programme de dépistage du cancer colorectal (cancer du gros intestin) concerne les femmes et les hommes entre 50 et 74 ans. Une lettre d’invitation est envoyée le mois de votre anniversaire à partir de 50 ans. Ce dépistage est gratuit et il s’effectue tous les 2 ans à l’aide d’un kit de dépistage.
Comment obtenir le kit de dépistage ?
- Le commander via le lien www.depistageintestin.be pour le recevoir à domicile.
- L’obtenir auprès de votre médecin généraliste.
- L’obtenir auprès de votre pharmacie.
En quoi consiste le test de dépistage ?
Il s’agit de rechercher du sang occulte dans les selles via un prélèvement de selles simple et rapide à effectuer chez vous. Le test est réalisé par la personne elle-même au moment où elle le souhaite. Il est ensuite envoyé au moyen d’une enveloppe préadressée et préaffranchie fournie dans le kit au Centre de Coordination et de Référence pour le dépistage des cancers (CCRef) pour être analysé. Un document d’information à compléter et une notice explicative sont joints au test pour en préciser toutes les modalités. Le résultat est envoyé au médecin désigné par le participant.
N’hésitez-pas à en parler à votre médecin généraliste ou votre pharmacien !
Pour plus d’informations :
www.cancerintestin.be
www.ccref.org
www.kankerregister.org/fr
www.aviq.be/fr/sensibilisation-et-promotion/campagnes-de-communication/cancer-colorectal
21 Fév 2025 | A la Une, Respirer
La campagne « Ensemble vers un nouveau souffle » (EVUNS) c’est quoi ?
A l’initiative du Plan Wallon Sans Tabac (PWST) en collaboration avec l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ), cette campagne annuelle aborde la prévention et la gestion du tabagisme au sens large dans une perspective positive et encourageante. Elle vise à amplifier la journée mondiale sans tabac du 31 mai et étendre l’action sur l’ensemble du mois de mai.
L’initiative vise à soutenir les acteurs locaux pour communiquer ou organiser une action à destination du grand public. Différents supports et outils sont mis à disposition des acteurs pour faciliter la démarche : modules de formation, soutien méthodologique, mise à disposition de supports de communication et de kits de soutien à distribuer, valorisation des activités via un calendrier etc. Les actions proposées sont destinées à sensibiliser la population à cette thématique, soutenir les personnes qui souhaitent réfléchir à leur consommation et accompagner celles qui veulent réduire/stopper leur tabagisme. Une attention particulière est portée aux populations vulnérables afin de ne pas renforcer les inégalités sociales de santé. De nombreuses ressources sont également mises à disposition du grand public afin de les sensibiliser : informations, vidéos de témoignages, mini-défis etc.
Retrouvez toutes les informations et activités sur le site web de la campagne ainsi que sur Facebook et Instagram.
Comment l’Observatoire de la Santé du Hainaut contribue à cette campagne ?
- L’OSH fait partie du Plan Wallon Sans Tabac et contribue à la campagne de diverses manières :
- Travailler à l’élaboration de la campagne en collaboration avec les autres membres du Plan Wallon Sans Tabac
- Relayer la campagne aux communes et acteurs de terrain situés sur la Province de Hainaut et susciter leur implication
- Communiquer via la page Facebook et Instagram de l’OSH ainsi que son site web
- Accompagner des acteurs de terrain en fonction de la demande (information, réseautage, appui méthodologique…)
- Proposer des idées d’actions à mettre en place lors de ce mois de mai : la cocotte mini-défis, les signets « Marque ta santé », la chasse aux cailloux voyageurs et la roue des pauses.
29 Jan 2025 | La santé pour tous
L’Observatoire de la Santé du Hainaut (Maison Provinciale des Sports) organise un stage multisports et culturel intitulé « Carnaval en couleurs »
du lundi 24 au vendredi 28 février 2025.

Ce stage, agréé par l’ONE, est destiné aux enfants de 6 à 15 ans et offre deux formules : non résidentielle et résidentielle.
Lieu : Hall omnisports – Maison Provinciale des Sports, rue de Saint-Antoine 1 à 7021 Havré.
Horaires : Les activités se dérouleront de 09h00 à 16h00 sauf le vendredi de 09h00 à 15h00.
Une garderie est organisée à partir de 07h30 et jusqu’à 17h00 sauf le vendredi, pas de garderie après 15h00.
Tarif
· 110 euros en formule non résidentielle
· 150 euros en formule résidentielle
Une réduction de 12 euros est accordée à partir du 2èmeenfant d’une même famille (frère et/ou sœurs)
Pour les enfants et petits-enfants des agents provinciaux
· 95 euros en formule non résidentielle
· 135 euros en formule résidentielle
Une réduction de 12 euros est accordée à partir du 2ème enfant d’une même famille (frère et/ou sœurs)
Les inscriptions pour ce stage sont clôturées.
Pour tous renseignements complémentaires,
Tél. : 065/87.95.50 – 065/87.95.52 – 065/87.95.53 – 065/87.95.63
stages.osh@hainaut.be

1 Déc 2024 | La santé pour tous, Mieux vivre
En 2023, 665 nouveaux cas d’infection par le VIH ont été diagnostiqués en Belgique dont 53 en Hainaut représentant une augmentation de 13 % par rapport à 2022. Cette hausse des diagnostics observée au cours des trois dernières années illustre que la tendance à la baisse régulière enregistrée depuis 2013 s’est inversée. Tous les groupes de population sont touchés par l’augmentation des cas de VIH : les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les femmes et les hommes hétérosexuels. Les personnes entre 30 et 49 ans et les 60 ans et plus sont particulièrement concernés*.
Aux débuts des années 90, les campagnes de prévention et de sensibilisation se succédaient au fil des mois et des années sur de multiples et différents supports de communication. Elles mettaient essentiellement en avant l’utilisation du préservatif pour se prémunir d’un virus dont la transmission aurait des effets d’emblée délétères sur la santé, voire mortels. Depuis, il y a eu des traitements. Ceux-ci ont constamment progressé. Cette formidable avancée scientifique et médicale a entrainé une perception différente du VIH au sein de la population. Ces traitements permettent en effet aujourd’hui de vivre avec le VIH, laissant ainsi disparaître une possible perspective létale. Ils permettent aux personnes infectées de ne plus transmettre le VIH. Tout se passe désormais comme si cette infection s’était banalisée. La représentation du VIH s’est modifiée de manière à ce que celui-ci « ne fait plus peur ». Les campagnes de prévention au tournant des années 2000 n’ont pas été abandonnées mais elles sont moins fréquentes**. On ne met plus autant en avant l’accent sur la peur dans les campagnes de prévention, notamment en raison de nouveaux concepts tels que l’indétectabilité, qui montrent qu’une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus. Cela permet également de lutter contre la stigmatisation en promouvant des messages de solidarité et d’inclusion.
Le VIH n’apparaissait plus au travers des médias comme une préoccupation de santé publique. Ce manque de visibilité médiatique a sans doute contribué à influencer les attitudes et les comportements dans les différents groupes de population. Aujourd’hui il est clair, face à cette augmentation des cas d’infection par le VIH et contre sa transmission, que la prévention redevient nécessaire. Concrètement, l’utilisation du préservatif est en recul alors qu’il est un des éléments majeurs pour éviter l’infection par le VIH mais aussi par d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), en l’occurrence la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia et ce d’autant plus que les personnes atteintes d’une IST sont plus à risque d’infection par le VIH si elles y sont exposées.
Le VIH peut se transmettre lors de rapports sexuels non protégés (sans préservatif) avec une personne infectée par :
-Pénétration vaginale
-Pénétration anale
-Fellation (risque faible pour la personne faisant la fellation)
Il peut également se transmettre lors d’un partage d’aiguilles contaminées (le risque par transfusion a disparu dans nos pays) ou de la mère à l’enfant (grossesse, accouchement, allaitement).
Les moyens de prévention contre le VIH proposés depuis plusieurs années sont diversifiés et peuvent être combinés les uns aux autres :
-Utilisation du préservatif (préservatif externe, préservatif interne, digue dentaire, doigtier ou gant)
-Dépistage régulier
-Traitement des personnes infectées pour prévenir les transmissions sexuelles
-Prophylaxie préexposition (PrEP) qui consiste à prendre un médicament antirétroviral pour éviter d’être contaminé par le VIH.
-Prophylaxie post-exposition
En cas d’exposition à risque, il est recommandé de consulter un professionnel de santé le plus tôt possible pour un premier test. Un second test peut ensuite être réalisé 6 semaines ou 3 mois après la prise de risque, selon le type de test utilisé.
L’étude de Sciensano indique que certaines personnes sont exposées au VIH sans être conscientes du risque qu’elles courent et qu’elles n’adoptent donc pas les mesures de prévention appropriées. Bien que l’utilisation de la PrEP chez les hommes ayant des rapports avec les hommes continue de croître, l’augmentation du nombre de diagnostics dans ce groupe suggère la persistance de lacunes dans la couverture. D’autres groupes à haut risque rencontrent des obstacles pour accéder à la PrEP et l’utiliser efficacement. Il est aujourd’hui fondamental et décisif de poursuivre les efforts de prévention en matière non seulement de VIH mais aussi des IST. Celles-ci soulèvent une autre question préoccupante : celle de la multirésistance des IST aux antimicrobiens.
Dans la mesure où différents moyens de prévention efficaces pour réduire le risque de transmission du VIH existent, il est important de les faire connaître par des actions de sensibilisation ciblées en direction de certains publics et en population générale et peut-être d’en élargir leur accès.
*Source : Sciensano-Registre du sida et communiqué de presse de Sciensano 7.11.2024
https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/les-diagnostics-de-vih-sont-en-hausse-en-belgique
**G. Paicheler, Sida et communication préventive : la fin des routines ?, Actualités et dossier en santé publique, n°40, septembre 2002.
Pour plus d’informations :
https://preventionsida.org
https://depistage.be/depistage/hainaut/
https://univers-sante.be