« Respire sans T »

A l’occasion de la journée mondiale sans tabac 2020, les partenaires du Plan Wallon Sans Tabac ont décidé de lancer un concours photos sur les réseaux sociaux illustrant « ce qui aide à vivre sans tabac ». Tout au long de cette action, qui a lieu du 28 mai au 31 mai, les partenaires sont invités à diffuser des ressources d’information. L’Observatoire de la Santé du Hainaut a décidé de mettre en avant des projets de gestion du tabagisme.

Haute école provinciale de Hainaut Condorcet de Mons

 

Un projet autour de la thématique du tabac a vu le jour en juin 2018 au sein de la section paramédicale (infirmiers/sages-femmes) de la Haute école. Ce projet est à l’initiative de Mme Schumacher, directrice de l’établissement, et de Mme Turro, enseignante et tabacologue. Le désir de se mobiliser pour cette thématique fait suite au constat du nombre croissant d’étudiants fumeurs au cours de l’année. L’une des hypothèses avancées est le stress engendré par un planning horaire chargé.

 

 

Objectifs du projet

Eviter que les non fumeurs commencent à fumer, aider les fumeurs à arrêter et promouvoir des environnements sans tabac pour tous.

Qui?

Un groupe de travail a été constitué afin de piloter le projet (enseignants, élèves, partenaires extérieurs (Fares, Sept, OSH), personnel administratif/cellule communication). Le groupe se réunit environ 4 fois par an. Le premier souhait était de donner une identité au projet par un logo assorti d’un nom évocateur : « Respire sans T ». Le projet a pour public bénéficiaire final l’ensemble de l’institution.

Actions développées

  • Actions de communication : questionnaire soumis aux étudiants pour des idées de pauses alternatives, concours pour choisir le logo et transmission d’informations (articles, événements…) via la création de valves et internet.
  • Sensibilisation des étudiants lors des événements (test de la quantité de CO, conseils, stands…) : journée sportive à l’OSH et journée mondiale sans tabac.
  • Abord de la thématique lors des cours : présentation d’un « vrai-faux » afin de travailler les représentations tabagiques, intégration de notions de tabacologie afin d’outiller les futurs professionnels de la santé qui rencontreront des fumeurs, initiation à l’entretien motivationnel avec mises en situation et création d’affiches sur les différentes dépendances.

Freins et leviers

La mise en œuvre des actions nécessite parfois de longues démarches (autorisation, accord…) et des subsides. Certaines personnes peuvent aussi se montrer réfractaires face à ce type projet. De plus, le manque de temps et de visibilité des actions semblent limiter la participation aux événements. Néanmoins, des leviers existent : le soutien de la direction, l’implication des enseignants, étudiants et partenaires, la construction d’un projet positif et la communication.

Projets futurs

Les actions s’intégreront dorénavant dans les évènements habituels organisés à l’école (barbecue d’entrée, « Job D »…) afin de mobiliser plus de monde. Des pauses alternatives seront proposées : ping- pong, jeux de société, boissons chaudes, etc. Dans l’idée d’étendre le projet, le campus deviendra un lieu de « tabac responsable » avec des zones fumeurs (en collaboration avec les institutions sur le site). La mise en place d’un groupe d’aide à l’arrêt et la rénovation d’un mur avec des tags en lien avec la thématique sont en cours de réflexion.

 

 

 

REPORTÉ ! Sém’ISS – Les inégalités sociales de santé au prisme du genre

REPORTÉ ! Sém’ISS – Les inégalités sociales de santé au prisme du genre

 

ATTENTION! En raison des dispositions prises en lien avec l’épidémie de COVID-19, ce SEM’ISS est reporté à une date ultérieure. Cette date vous sera communiquée très prochainement.

En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne. Outre les différences biologiques, les représentations sociales liées au genre influencent les normes, les relations, mais aussi les rôles des individus, des soignants et des chercheurs.

Prendre en considération ces différences permet de mener une réflexion éthique sur la contribution des facteurs sociaux et culturels dans la construction et le maintien des inégalités sociales de santé. Comprendre comment ces inégalités se façonnent permet également de dégager des perspectives pratiques pour agir sur leur apparition et sur leur réduction.

Le genre, en tant que construction sociale, interagit avec d’autres facteurs qui sont à l’origine des inégalités, des discriminations et de la marginalisation comme le statut socio-économique, l’âge, le handicap, l’orientation sexuelle, l’isolement…  Par ces interactions, il influence les comportements de santé ainsi que l’exposition aux risques et à la vulnérabilité des maladies physiques et mentales.

Ce séminaire cherchera à mettre en évidence comment les inégalités sociales genrées se construisent et se développent pour identifier les leviers susceptibles de réduire leur impact sur la santé et assurer une plus grande équité en santé.

Madame Charlotte Pezeril, docteure en anthropologie sociale de l’Observatoire du Sida et des sexualités à l’Université Saint-Louis, nous invitera à parcourir quelques données générales de recherches sur les inégalités de santé selon le genre, des pistes interprétatives et des exemples autour du VIH/sida, de la santé sexuelle et des addictions.

Madame Manoë Jacquet, coordinatrice de « Femmes et Santé », nous présentera une approche participative qui propose aux femmes de restaurer une culture d’échange et de transmission afin de leur donner des possibilités d’action sur leur santé et ses déterminants.

Un échange avec le public poursuivra la réflexion à la recherche de pistes concrètes d’intervention dans la pratique de promotion de la santé au quotidien et ce, dès le plus jeune âge.