Un portail transfrontalier sur les données de santé

Un portail transfrontalier sur les données de santé

Quelle est la part des 65 ans et plus des deux côtés de la frontière? Où sont situés les hôpitaux avec une maternité ? Quel est le taux de mortalité par insuffisance cardiaque ? Autant de questions qui peuvent se poser au niveau d’une population transfrontalière et auxquelles répond le nouvel « Infocentre de santé« . Le projet GeDiDoT, dont nous sommes partenaires, lance en effet un portail statistique qui centralise des indicateurs de santé, démographiques et socio-économiques sur les territoires transfrontaliers franco-belges. L’objectif de cet « Infocentre de santé » est d’offrir aux professionnels et aux décideurs locaux un outil qui permet d’identifier, de comparer et de suivre l’évolution des enjeux de santé publique de part et d’autre de la frontière. 

Les phénomènes de santé ne s’arrêtent pas à la frontière. C’est pourquoi, l’Infocentre de santé permet d’identifier, de comprendre, de comparer et de suivre l’évolution des enjeux de santé publique de part et d’autre de la frontière. Il documente la situation socio-sanitaire et les inégalités sociales de santé d’un territoire comprenant la Wallonie, la région Hauts de France et les départements des Ardennes et de la Marne.

À travers ces données, l’objectif est de sensibiliser les autorités et associations locales aux problèmes de santé afin de guider les décisions locales et de favoriser des actions communales conjointes ou accords de collaboration transfrontaliers. Facile d’utilisation et documenté, le portail est destiné aux autorités et décideurs locaux, aux acteurs de la santé, du social mais aussi à tout citoyen curieux.

Le portail aborde les thématiques suivantes : « démographie », « déterminants socio-économiques « , « offre de soins et de services », « état de santé ». Alimenté et développé en permanence, il comptera bientôt de nouveaux indicateurs relevant des thématiques « consommation de soins » et « environnement et santé ». L’Infocentre présente les indicateurs à l’aide d’une carte transfrontalière qui peut se décliner du plus fin (Communes belges, EPCI français, ou arrondissements) au plus large (Pays). Un tableau reprend l’ensemble des données disponibles par année ou période. Il est exportable sous forme de fichier Excel.

http://infocentre-sante.eu/

Cet outil s’inscrit dans le cadre du projet Interreg Gestion et Diffusion de données transfrontalières (GeDiDot), 2016-2020. Il est financé par le fonds européen de développement régional (FEDER) et les régions partenaires dans le cadre du programme Interreg V France-Wallonie-Vlaanderen. Le projet GeDiDot a pour objectif la mise en commun des données socio-sanitaires entre la France et la Wallonie pour sensibiliser les autorités locales à leur rôle en matière de santé. Pour y parvenir, ce projet propose une base de données transfrontalières, des profils locaux de santé et une réflexion sur la mise en place d’un Infocentre de santé publique transfrontalier.

https://gedidot.eu/

Journée « Bien-être à l’école »

Journée « Bien-être à l’école »

L’Observatoire de la Santé du Hainaut organise ce mardi 10 mars 2020 une journée consacrée au bien-être des jeunes à l’école. Cet événement fait suite à la publication récente du « Regard sur la Santé des Jeunes » sur cette thématique (en collaboration avec les Centres de Santé Scolaires VIGIES).

L’OSH vous propose de poursuivre la réflexion relative à la manière d’améliorer le bien-être à l’école.
La matinée sera consacrée à comparer les résultats de l’étude hainuyère à d’autres recherches et au ressenti des acteurs du monde éducatif. Les ateliers de l’après-midi permettront de réfléchir à la manière d’améliorer le bien-être à l’école. 

Programme de la journée « Bien-être à l’école »

8h30 Accueil

9h00 Introduction de la journée

  • Fabienne Devilers, Députée Provinciale et Présidente de l’OSH, Province de Hainaut
  • Helen Barthe-Batsalle, Directrice en Chef de l’OSH, Province de Hainaut

9h20 Séance plénière

  • « Regard sur la Santé des Jeunes en Hainaut : Bien-être à l’école»: Anne-Marie Vansnick, Chargée de projet et Christian Massot, Responsable Département Ressources de l’OSH, Province de Hainaut
  • « Comment les élèves perçoivent-ils leur collège et leur lycée ? Entre stress scolaire et bien-être à l’Ecole»: Sylvie Esparbes-Pistre, Maître de conférences en Psychologie du développement de l’Université de Toulouse-Jean Jaurès 

10h40 Pause café

11h00 Séance plénière

  • «Relations sociales et vie à l’école. Résultats de l’enquête HBSC 2018 en Belgique francophone» : Emma Holmberg, Ecole de Santé Publique, Université de Bruxelles
  • « Le bien-être à l’école » : Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE), Service Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE) Intervenant à définir.
  • « Le Pacte d’excellence : axe traitant de la qualité de vie et du bien-être à l’école » : Bernard De Vos, Délégué Général aux Droits de l’Enfant, Fédération Wallonie-Bruxelles

12h00 Échange avec la salle  

12h30 Lunch

  • Lycée Provincial des Sciences et des Technologies, Ecole du Futur, «Le Petit Granit», section hôtelière, Province de Hainaut  

14h00 Un atelier parmi 4 thématiques :

  • Décrochage scolaire = symptôme de mal-être ? (complet)
  • Conflits sur les réseaux sociaux (complet)
  • Le respect et la violence à l’école (complet)
  • Le règlement scolaire, facteur d’inclusion ou d’exclusion ? (complet)

15h30 Clôture de la journée

  • Conclusion des échanges et recommandations

ATTENTION ! Cet événement est désormais complet !

A la suite de cet événement, nous produirons une synthèse du contenu de la journée et des débats.

Si vous souhaitez recevoir cette synthèse, merci de nous envoyer un mail à observatoire.sante@hainaut.be

La journée se tiendra dans les locaux de

l’Ecole Provinciale d’Administration du Hainaut

Boulevard Initialis, 22

7000 Mons

Les produits du tabac à présent moins attrayants !

Les produits du tabac à présent moins attrayants !

L’introduction des paquets neutres pour les cigarettes, tabac à rouler et à pipe, est effective depuis ce premier janvier. L’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH) salue favorablement cette mesure.

L’objectif de ces paquets neutres est de rendre le tabac moins attrayant pour les jeunes. Tous ces produits du tabac devront se trouver dans un emballage identique « peu attirant » et de couleur vert-brun. Seuls le type, la marque et la quantité de produit pourront figurer sur l’emballage, dans la même police standard. L’utilisation du logo de la marque, de couleurs et de slogans publicitaires est désormais interdite, tandis que la mention des risques pour la santé reste obligatoire.

De nombreuses études ont en effet démontré que les paquets de cigarettes neutres sont bien moins attrayants pour la jeunesse. Le succès de la cigarette doit beaucoup à l’image de la marque. Cette image passe essentiellement par le paquet de cigarettes, véritable affiche publicitaire en format réduit. Les jeunes sont justement le public le plus sensible à l’image, aux nouveautés et aux emballages innovants.

Même si l’impact des emballages neutres ne sera pleinement appréciable qu’à long terme, cette mesure est une nouvelle étape cruciale pour dénormaliser le tabagisme et en finir avec l’aura glamour des paquets de cigarettes.

La Belgique est le cinquième pays en Europe à appliquer cette mesure, après la France et le Royaume-Uni en 2017, ainsi que la Norvège et l’Irlande en 2018.

Actif au sein de l’Alliance pour une société sans tabac[1], l’OSH plaide de longue date en faveur de l’adoption de paquets neutres et se réjouit de cette importante mesure.

Les membres de l’Alliance souhaitent que le passage des paquets de tabac traditionnels aux paquets neutres en 2020 se fasse en parallèle avec une interdiction d’affichage et d’une interdiction totale de publicité aux points de vente, ainsi qu’une prise de position forte du futur gouvernement fédéral pour un plan antitabac ambitieux[2].

 

[1] L’Alliance pour une société sans tabac est une structure rassemblant la Fondation contre le Cancer, Kom op tegen Kanker, la Ligue Cardiologique Belge, le Fonds des Affections Respiratoires (FARES), le Service d’Etude et de Prévention du Tabagisme (SEPT), le Gezinsbond, le Vlaams Instituut Gezond Leven, le Vlaamse Vereniging voor Respiratoire Gezondheidszorg en Tuberculosebestrijding (VRGT) et bien sûr l’Observatoire de la Santé du Hainaut.

[2]  Voir le Memorandum de l’Alliance – 10 mesures pour « GÉNÉRATIONS SANS TABAC » 

« La gestion du tabac dans les milieux de vie… Quelles actions ? »

« La gestion du tabac dans les milieux de vie… Quelles actions ? »

Matinée d’échanges

Cette matinée sera l’occasion d’inspirer et d’ouvrir le dialogue sur des actions de gestion du tabagisme dans différents milieux de vie. Des intervenants de terrain viendront partager leurs expériences de mise en place de projets. L’objectif est de dénormaliser le tabagisme dans tous les endroits fréquentés par des personnes, au bénéfice de la santé de tous.

Programme de la matinée

Jeudi 12 décembre 2019   de 9h à 13h à Havré

9h00     Accueil – Table d’outils

9h15     Mot de bienvenue – Introduction   Helen Barthe-Batsalle – Directrice en chef – OSH

9h25     Présentation du déroulement de la matinée   Noémie Anrys – OSH

9h30     Construisons ensemble des « Générations sans tabac »   Caroline Rasson – FARES      

Moment d’échanges

10h00    Intégrer la question du tabagisme en enseignement spécialisé par une approche « manger, bouger, respirer »   Mandy Sonntag et Emilie Pouillon – IPES Ghlin

Moment d’échanges

10h30    Projet de la rue Trouillon Santé de l’IESPP et de Saint-Luc Mons   Ludivine Lemaire et Emilie Cantiniaux – Service de prévention de la ville de Mons

Moment d’échanges

11h00    Présentation de la table d’outils   CLPS de Charleroi-Thuin, de Mons-Soignies et du Hainaut occidental

11h10    Pause – Table d’outils

11h30    « Vers une vie sans tabac »   Matthieu Normand – Maison médicale la Brèche              

Moment d’échanges

12h00    Actions dans les logements sociaux et les structures sportives et son élargissement aux manifestations publiques   Guillaume Pique – Service santé de Colfontaine              

Moment d’échanges

12h30    Questions/réponses

12h45    Projet d’accompagnement des communes – Clôture   Sophie Piérard et Karine De Jonghe – OSH

13h00    Lunch – Table d’outils

Les inscriptions sont clôturées

Lieu de l’événement

Observatoire de la Santé du Hainaut

Rue de Saint-Antoine, 1

7021 Havré

Adresse de l’événement: Haute Ecole Condorcet – Université du Travail Boulevard Solvay, 31 à 6000 Charleroi

Nouvelle enquête « Bien-être à l’école »

Nouvelle enquête « Bien-être à l’école »

Entre 2015 et 2017, l’Observatoire de la Santé de la Province du Hainaut (OSH) et le réseau des Centres de Santé Scolaire Vigies (CSSV) ont mené auprès des jeunes Hainuyers une enquête sur la thématique du bien-être à l’école. Les résultats de cette étude sont aujourd’hui publiés dans un nouveau « Regard sur la santé des jeunes ». Ils permettent de proposer des pistes de réflexion et des outils pour mettre en place des actions favorables au bien-être des jeunes à l’école.

 

L’enquête a été menée auprès de jeunes Hainuyers de 10 à 17 ans et s’est penchée sur plusieurs facteurs associés au bien-être général et au bien-être à l’école. Notamment l’environnement social dans lequel le jeune évolue (la famille, les amis, les enseignants ou le personnel du cadre scolaire)  mais aussi les compétences psychosociales, les conflits ou encore les comportements de santé. Globalement, il en ressort que la majorité des jeunes rencontrés ont un niveau élevé d’appréciation de leur vie et de leur vie à l’école, même si quelques différences se marquent selon le sexe et l’âge.

Nombre de politiques publiques à différents échelons placent le bien-être dans leurs prérogatives. En veillant à assurer à l’ensemble des élèves un accès équitable et inclusif à l’enseignement, elles ont pour but d’améliorer leur bien-être, leur capacité d’agir (empowerment) et leur intégration à l’école. L’environnement social, mais également physique, dans lesquels les enfants et les adolescents évoluent sont associés à leur manière d’apprécier leur vie et leur vie à l’école. Les conditions scolaires constituent un levier sur lequel la communauté éducative (parents, enseignants, pouvoirs organisateurs, partenaires divers de l’école…) peut intervenir. La qualité de vie des jeunes peut également être améliorée en réaménageant les locaux, les espaces de jeux ou le matériel. Les rythmes scolaires sont un autre élément déterminant du bien-être à l’école.

La participation des jeunes à la vie de leur école contribue aussi à leur sentiment de bien-être. En proposant des espaces d’échanges tant pour les élèves que pour les différents membres de la communauté scolaire, il est possible de développer le sentiment d’appartenance, la collaboration et le respect mutuel ; éléments qui contribuent au bien-être de tous. Le bien-être à l’école est également lié aux compétences psychosociales et personnelles de chaque élève (estime de soi, sentiment d’efficacité personnel…). Par conséquent, il est important de repenser les modes d’intervention afin de donner les possibilités à tous de les développer.

Enfin, l’ensemble des services présents autour de l’école, mais également en son sein, peuvent veiller à maintenir la santé et le bien-être des jeunes au centre de leurs préoccupations. Les actions menées pour le bien-être des jeunes à l’école contribuent à leur santé et à l’efficacité de l’enseignement. Elles ont des effets favorables au-delà des jeunes sur l’ensemble de la communauté scolaire et la société en général. Il est de l’intérêt de tous de s’investir en la matière.

Alimentation durable pour tous… A vous de jouer!

Alimentation durable pour tous… A vous de jouer!

Les opérateurs du projet transfrontalier « Alimentation durable inclusive », dont nous sommes partenaires, organisent leur événement de clôture les 25 et 26 novembre 2019 au CEME à Charleroi (Dampremy). A cette occasion, venez vous inspirer auprès d’une diversité de citoyens, professionnels et élus engagés pour une alimentation durable accessible à tous.

Venez découvrir les résultats, réalisations et réflexions issus des quatre années d’AD-In sur ses territoires pilotes. Cet événement se tiendra en deux temps.

25 novembre : soirée ciné-débat politique

« Ça bouge pour l’alimentation »

Le lundi 25 novembre, à partir de 18h15, AD-In vous invite à un ciné-débat politique. La soirée débutera par une intervention d’Olivier De Schutter sur le rôle des pouvoirs locaux dans la transition alimentaire.

Ensuite, le film « Ça bouge pour l’alimentation » servira de point de départ à un débat politique avec des élus belges et français sur la question de l’accessibilité de tous à une alimentation durable.

Dans ce documentaire réalisé en France en 2016, Mathias Lahiani est allé à la rencontre de citoyens, de paysans ou de représentants de collectivités. A travers leurs témoignages, ceux-ci invitent à manger mieux, plus sainement, et à privilégier une alimentation produite dans le respect de la nature et du paysan. Ils livrent notamment les démarches entreprises pour mieux manger, les raisons de changer et les moyens d’y parvenir.

Plus d’infos et inscription sur le site d’AD-In.

26 novembre : journée d’échanges

Une journée consacrée à vous faire découvrir le bilan, les réalisations et les réflexions d’AD-In.

Au programme, de 9h30 à 17h:

Bilan d’AD-In, présentation et diffusion des outils, temps d’appropriation des plaidoyers, espaces de rencontre avec des porteurs de projets, restitution de l’étude menée auprès des participants aux Défis AD-In, regards croisés sur l’histoire des territoires-pilotes d’AD-In, débat sur des idées reçues sur l’alimentation durable, atelier cuisine, match d’impro transfrontalier,… Retrouvez ici le programme détaillé de la journée.

Plus d’infos et inscription sur le site d’AD-In.