Activités suspendues

Activités suspendues

C’est tous ensemble que nous pouvons lutter contre le Covid-19 !

Voilà pourquoi toutes nos activités sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Nous télétravaillons et restons joignables !

Nous sommes disponibles pour répondre à vos messages via :

 

????observatoire.sante@hainaut.be 

 

 

Prenez soin de vous et de vos proches !

Pour vous tenir informés sur le coronavirus, voici les différents canaux mis à jour régulièrement par le service public fédéral – santé public :

 

???? www.info-coronavirus.be

 

???? 0800/14.689 (entre 08h00 et 20h00)

 

???? via les canaux Facebook SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement et Crisiscentrum / Centre de Crise.

REPORTÉ ! Sém’ISS – Les inégalités sociales de santé au prisme du genre

REPORTÉ ! Sém’ISS – Les inégalités sociales de santé au prisme du genre

 

ATTENTION! En raison des dispositions prises en lien avec l’épidémie de COVID-19, ce SEM’ISS est reporté à une date ultérieure. Cette date vous sera communiquée très prochainement.

En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne. Outre les différences biologiques, les représentations sociales liées au genre influencent les normes, les relations, mais aussi les rôles des individus, des soignants et des chercheurs.

Prendre en considération ces différences permet de mener une réflexion éthique sur la contribution des facteurs sociaux et culturels dans la construction et le maintien des inégalités sociales de santé. Comprendre comment ces inégalités se façonnent permet également de dégager des perspectives pratiques pour agir sur leur apparition et sur leur réduction.

Le genre, en tant que construction sociale, interagit avec d’autres facteurs qui sont à l’origine des inégalités, des discriminations et de la marginalisation comme le statut socio-économique, l’âge, le handicap, l’orientation sexuelle, l’isolement…  Par ces interactions, il influence les comportements de santé ainsi que l’exposition aux risques et à la vulnérabilité des maladies physiques et mentales.

Ce séminaire cherchera à mettre en évidence comment les inégalités sociales genrées se construisent et se développent pour identifier les leviers susceptibles de réduire leur impact sur la santé et assurer une plus grande équité en santé.

Madame Charlotte Pezeril, docteure en anthropologie sociale de l’Observatoire du Sida et des sexualités à l’Université Saint-Louis, nous invitera à parcourir quelques données générales de recherches sur les inégalités de santé selon le genre, des pistes interprétatives et des exemples autour du VIH/sida, de la santé sexuelle et des addictions.

Madame Manoë Jacquet, coordinatrice de « Femmes et Santé », nous présentera une approche participative qui propose aux femmes de restaurer une culture d’échange et de transmission afin de leur donner des possibilités d’action sur leur santé et ses déterminants.

Un échange avec le public poursuivra la réflexion à la recherche de pistes concrètes d’intervention dans la pratique de promotion de la santé au quotidien et ce, dès le plus jeune âge.

Un cours en ligne pour construire un projet en alimentation durable

Un cours en ligne pour construire un projet en alimentation durable

Du 2 mars au 10 avril 2020,  les partenaires du projet AD-In, dont nous faisons partie, lancent la première édition de leur cours en ligne : « 6 semaines pour notre projet alimentation durable ! » . Ce cours en ligne a pour but de construire en équipe une action alimentation durable inclusive.

Dans le cadre du projet Alimentation durable inclusive (AD-In), des formations-actions ont été proposées dans les territoires-pilotes. Les partenaires ont accompagné des structures qui voulaient développer des actions en « Alimentation durable inclusive » . A la suite de ces formations, ils ont créé un cours en ligne, riche de 4 ans d’expériences sur le terrain.

Ce cours s’adresse plus particulièrement aux professionnels et bénévoles en contact avec des publics qui sont éloignés de l’alimentation durable. Ce cours propose un nouveau module chaque semaine, à réaliser à son rythme, à l’endroit et l’heure  qui semblent opportun dans les structures.  Chaque module a une durée de 3 heures. Durant 6 semaines, les participants auront l’occasion de vivre des activités de découvertes, des échanges avec les autres participants et  formateurs, pour construire pas à pas une action concrète et sur mesure en alimentation durable inclusive.

Au bout du parcours les équipes (2 à 4 personnes) auront construit une action concrète sur mesure pour leurs structures et réalisés une synthèse décrivant leur action, un plan d’action sur 3 mois ainsi qu’une carte représentant leur réseau d’acteurs.

L’avantage de ce cours en ligne : chaque participant peut s’organiser comme il l’entend pour réaliser les activités à son rythme en fonction de son engagement dans la structure, chacun peut travailler de là où il se trouve pour un maximum d’accessibilité et sans déplacement.

L’aventure vous tente ?  Découvrez, sans engagement, le cours en ligne ici.

Pour plus d’infos sur le projet Alimentation durable inclusive, surfez sur le site ad-in.eu

Un portail transfrontalier sur les données de santé

Un portail transfrontalier sur les données de santé

Quelle est la part des 65 ans et plus des deux côtés de la frontière? Où sont situés les hôpitaux avec une maternité ? Quel est le taux de mortalité par insuffisance cardiaque ? Autant de questions qui peuvent se poser au niveau d’une population transfrontalière et auxquelles répond le nouvel « Infocentre de santé« . Le projet GeDiDoT, dont nous sommes partenaires, lance en effet un portail statistique qui centralise des indicateurs de santé, démographiques et socio-économiques sur les territoires transfrontaliers franco-belges. L’objectif de cet « Infocentre de santé » est d’offrir aux professionnels et aux décideurs locaux un outil qui permet d’identifier, de comparer et de suivre l’évolution des enjeux de santé publique de part et d’autre de la frontière. 

Les phénomènes de santé ne s’arrêtent pas à la frontière. C’est pourquoi, l’Infocentre de santé permet d’identifier, de comprendre, de comparer et de suivre l’évolution des enjeux de santé publique de part et d’autre de la frontière. Il documente la situation socio-sanitaire et les inégalités sociales de santé d’un territoire comprenant la Wallonie, la région Hauts de France et les départements des Ardennes et de la Marne.

À travers ces données, l’objectif est de sensibiliser les autorités et associations locales aux problèmes de santé afin de guider les décisions locales et de favoriser des actions communales conjointes ou accords de collaboration transfrontaliers. Facile d’utilisation et documenté, le portail est destiné aux autorités et décideurs locaux, aux acteurs de la santé, du social mais aussi à tout citoyen curieux.

Le portail aborde les thématiques suivantes : « démographie », « déterminants socio-économiques « , « offre de soins et de services », « état de santé ». Alimenté et développé en permanence, il comptera bientôt de nouveaux indicateurs relevant des thématiques « consommation de soins » et « environnement et santé ». L’Infocentre présente les indicateurs à l’aide d’une carte transfrontalière qui peut se décliner du plus fin (Communes belges, EPCI français, ou arrondissements) au plus large (Pays). Un tableau reprend l’ensemble des données disponibles par année ou période. Il est exportable sous forme de fichier Excel.

http://infocentre-sante.eu/

Cet outil s’inscrit dans le cadre du projet Interreg Gestion et Diffusion de données transfrontalières (GeDiDot), 2016-2020. Il est financé par le fonds européen de développement régional (FEDER) et les régions partenaires dans le cadre du programme Interreg V France-Wallonie-Vlaanderen. Le projet GeDiDot a pour objectif la mise en commun des données socio-sanitaires entre la France et la Wallonie pour sensibiliser les autorités locales à leur rôle en matière de santé. Pour y parvenir, ce projet propose une base de données transfrontalières, des profils locaux de santé et une réflexion sur la mise en place d’un Infocentre de santé publique transfrontalier.

https://gedidot.eu/

Les produits du tabac à présent moins attrayants !

Les produits du tabac à présent moins attrayants !

L’introduction des paquets neutres pour les cigarettes, tabac à rouler et à pipe, est effective depuis ce premier janvier. L’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH) salue favorablement cette mesure.

L’objectif de ces paquets neutres est de rendre le tabac moins attrayant pour les jeunes. Tous ces produits du tabac devront se trouver dans un emballage identique « peu attirant » et de couleur vert-brun. Seuls le type, la marque et la quantité de produit pourront figurer sur l’emballage, dans la même police standard. L’utilisation du logo de la marque, de couleurs et de slogans publicitaires est désormais interdite, tandis que la mention des risques pour la santé reste obligatoire.

De nombreuses études ont en effet démontré que les paquets de cigarettes neutres sont bien moins attrayants pour la jeunesse. Le succès de la cigarette doit beaucoup à l’image de la marque. Cette image passe essentiellement par le paquet de cigarettes, véritable affiche publicitaire en format réduit. Les jeunes sont justement le public le plus sensible à l’image, aux nouveautés et aux emballages innovants.

Même si l’impact des emballages neutres ne sera pleinement appréciable qu’à long terme, cette mesure est une nouvelle étape cruciale pour dénormaliser le tabagisme et en finir avec l’aura glamour des paquets de cigarettes.

La Belgique est le cinquième pays en Europe à appliquer cette mesure, après la France et le Royaume-Uni en 2017, ainsi que la Norvège et l’Irlande en 2018.

Actif au sein de l’Alliance pour une société sans tabac[1], l’OSH plaide de longue date en faveur de l’adoption de paquets neutres et se réjouit de cette importante mesure.

Les membres de l’Alliance souhaitent que le passage des paquets de tabac traditionnels aux paquets neutres en 2020 se fasse en parallèle avec une interdiction d’affichage et d’une interdiction totale de publicité aux points de vente, ainsi qu’une prise de position forte du futur gouvernement fédéral pour un plan antitabac ambitieux[2].

 

[1] L’Alliance pour une société sans tabac est une structure rassemblant la Fondation contre le Cancer, Kom op tegen Kanker, la Ligue Cardiologique Belge, le Fonds des Affections Respiratoires (FARES), le Service d’Etude et de Prévention du Tabagisme (SEPT), le Gezinsbond, le Vlaams Instituut Gezond Leven, le Vlaamse Vereniging voor Respiratoire Gezondheidszorg en Tuberculosebestrijding (VRGT) et bien sûr l’Observatoire de la Santé du Hainaut.

[2]  Voir le Memorandum de l’Alliance – 10 mesures pour « GÉNÉRATIONS SANS TABAC » 

Découvrez les profils santé des 69 communes hainuyères

Découvrez les profils santé des 69 communes hainuyères

Nouvelle mise à jour 2019 des profils locaux de santé de 69 communes du Hainaut.

Depuis près de 20 ans, l’Observatoire de la Santé du Hainaut recueille l’ensemble des données disponibles en matière de santé, mais également en matières démographique et socio-économique.

Toutes ces informations colligées sur un certain nombre d’années sont utilisées, analysées et commentées dans des tableaux de bord de la santé.

Depuis 2011, ces données sont traitées et présentées à l’échelon plus local qu’est le territoire communal.

Ces profils locaux de santé abordent un ensemble d’indicateurs liés à l’état de santé des habitants d’une commune hainuyère.

Ils sont à disposition des acteurs locaux pour les aider à mener des politiques de proximité au niveau communal.