9 Sep 2025 | A la Une, Bouger, La santé pour tous, Non classé
Vous passez l’essentiel de vos journées assis(es), les yeux rivés à un ordinateur ? Ce travail sédentaire a des effets néfastes sur votre santé. Bouger plus au travail, c’est possible et ça apporte de nombreux bénéfices pour votre corps et votre esprit.
Les chiffres de Sciensano le montrent, la pratique de l’activité physique n’est pas suffisante au sein de la population et la sédentarité est une problématique à part entière notamment au travail. Selon l’enquête de Sciensano[1], 23 % des femmes et 26 % des hommes passent sept heures par jour ou plus assis au travail. Il est donc important de prendre en compte cette problématique au sein du monde du travail en y incluant des moments d’activité physique et en rompant les périodes de sédentarité.
Chaque pas compte
Ce qui est positif, c’est que chaque pas compte et que très rapidement, cela est bénéfique pour la santé. Et les bénéfices de l’activité physique sont nombreux ! Pour la santé physique : diminution du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, de cancer, allongement de la durée de vie, soulagement des maux de dos, ralentissement des effets du vieillissement… Du côté de la santé mentale, l’activité physique permet d’évacuer le stress et d’améliorer le sommeil, elle permet également de diminuer les symptômes dépressifs. La pratique d’une activité physique permet aussi de tisser des liens avec d’autres personnes et de lutter contre l’isolement. On sait que ces relations sociales ont un impact positif sur la santé.
Que faire ?
Cela ne demande pas forcément la mise en place de choses compliquées. On peut commencer par instaurer des petits moments actifs. S’ils deviennent automatiques, ils permettront de changer nos habitudes de vie.
Par exemple :
- Se lever le plus souvent possible (au moins toutes les 30 min.), notamment pour aller parler à un collègue au lieu de lui téléphoner.
- Faire des réunions en marchant.
- Prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur.
- Faire régulièrement des pauses actives. On peut en profiter pour faire quelques étirements.
Retrouvez des idées d’étirements dans notre dépliant « Bouger… au travail, c’est possible ! ».
[1]Sciensano. Activité physique et sédentarité chez les adultes : Quantité et intensité de l’activité physique, Enquête de Consommation alimentaire 2022-2023, Décembre 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.sciensano.be/fr/resultats-de-lenquete-nationale-de-consommation-alimentaire-2022-2023/activite-physique-et-sedentarite-chez-les-adultes-ages-de-18-a-64-ans/quantite
Quelles sont les recommandations?
Chez les enfants et les jeunes, il est recommandé de pratiquer chaque jour 60 minutes d’activité modérée à soutenue, tout au long de la semaine. L’activité physique soutenue ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux devraient être intégrées au moins trois fois par semaine.
Les adultes, devraient pratiquer au moins 150 à 300 minutes d’activité physique modérée par semaine ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique soutenue. Il leur est également recommandé de pratiquer des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou plus soutenue faisant travailler les principaux groupes musculaires au moins deux fois par semaine.
En ce qui concerne la sédentarité, il convient de rompre avec la position assise toutes les 30 minutes. Notons que l’inactivité physique et la sédentarité sont deux choses différentes. L’inactivité physique est le fait de ne pas pratiquer d’activité physique suffisante au regard des recommandations. La sédentarité se définit par la durée pendant laquelle le corps ne dépense pas plus d’énergie qu’en situation de repos (position assise ou allongée). Par exemples: travail de bureau, conduite d’une voiture, temps d’écran,… On peut donc être actif physiquement tout en étant sédentaire.
12 Juin 2025 | A la Une, Données - Communes, Données - Pro, La santé avec les acteurs communaux, La santé avec les professionnels, Non classé
Regard sur la santé des jeunes – Focus sur Tabac, alcool et autres substances
15 octobre 2025 – Grand Hornu
Les jeunes Hainuyers sont-ils en bonne santé ? Adoptent-ils des comportements favorables à leur santé ? Quelles sont leurs habitudes en matière de tabac, d’alcool, de cigarette électronique ? Le 15 octobre, nous organisons une matinée de présentation de notre nouvelle enquête « Regard sur la santé des jeunes ». Cette enquête, qui s’est clôturée en 2024, porte sur la thématique « tabac, alcool et autres substances ».
Programme
9h Accueil
9h30 Mot d’accueil – Madame Aurore Goossens, Députée provinciale
Introduction – Docteur Remy Muamba, Directeur – Département Ressources – OSH
10h Présentation des résultats de l’enquête Regard sur la santé des jeunes – Monsieur Wilfried Sobze, Chargé de projet – OSH
10h45 Pause
11h Présentation des résultats HBSC 2022 – SIPES / ULB
11h45 Echanges et conclusion
12h Lunch
Mercredi 15 octobre 2025
Site du Grand Hornu
Rue Sainte-Louise, 82
7301 Boussu
20 Mai 2025 | A la Une, La santé pour tous, Mieux vivre

Le 17 mai c’était la Journée mondiale de l’hypertension avec pour thème « Mesurez votre pression artérielle avec précision, contrôlez-là, vivez plus longtemps».
Lors de l’Enquête de santé par interview de 2023-2024, 15,1 % des hommes et 20,3 % des femmes du Hainaut ont déclaré souffrir ou avoir souffert d’hypertension dans les 12 derniers mois. Chez les personnes de 65 ans ou plus, cette proportion monte à 35,4 %. Sur la période de 2018 à 2022, en moyenne 919 décès annuels (soit 3,4 % de la mortalité cardiovasculaire) dus à des pathologies hypertensives ont été enregistrés en Belgique dont 441 en Wallonie et 182 en Hainaut. Ce nombre limité de morts ne représente qu’une faible part des décès induits par l’hypertension qui favorise de nombreuses autres pathologies vasculaires et rénales.
Qu’est ce que l’hypertension?
La tension artérielle est la tension que le sang exerce sur les parois des artères pendant qu’il circule dans le sang. On peut parler d’hypertension quand la tension artérielle d’une personne est habituellement trop élevée, ce qui signifie qu’elle est constamment égale ou supérieure à 140/90(mmHg).
Quels sont les risques?
L’hypertension entraîne une altération progressive des parois vasculaires, favorisant leur rigidification et leur fragilité. Les organes les plus touchés sont le cœur, le cerveau et les reins. Une accumulation d’amas de graisse dans les vaisseaux peut également causer l’hypertension : c’est l’athérosclérose. Sous la pression qui augmente, un vaisseau peut aussi se rompre et entraîner un accident vasculaire cérébral.
Que faire pour se protéger?
Nos habitudes de vie en matière d’alimentation et d’activité physique jouent un grand rôle dans la prévention de l’hypertension. Ce que l’on peut faire pour se protéger du risque d’hypertension :
- éviter l’abus d’alcool
- manger équilibré et vari
- consommer des légumes de manière illimitée et des fruits tous les jours
- limiter la consommation de sel
- limiter la consommation de produits ultra-transformés
- pratiquer une activité physique à raison de 30 minutes par jour (marche, vélo…)
- apprendre à gérer son stress
Ces conseils aident à prévenir l’hypertension artérielle et ils sont d’actualité même en cas de traitements médicamenteux.
21 Fév 2025 | A la Une, Respirer
La campagne « Ensemble vers un nouveau souffle » (EVUNS) c’est quoi ?
A l’initiative du Plan Wallon Sans Tabac (PWST) en collaboration avec l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ), cette campagne annuelle aborde la prévention et la gestion du tabagisme au sens large dans une perspective positive et encourageante. Elle vise à amplifier la journée mondiale sans tabac du 31 mai et étendre l’action sur l’ensemble du mois de mai.
L’initiative vise à soutenir les acteurs locaux pour communiquer ou organiser une action à destination du grand public. Différents supports et outils sont mis à disposition des acteurs pour faciliter la démarche : modules de formation, soutien méthodologique, mise à disposition de supports de communication et de kits de soutien à distribuer, valorisation des activités via un calendrier etc. Les actions proposées sont destinées à sensibiliser la population à cette thématique, soutenir les personnes qui souhaitent réfléchir à leur consommation et accompagner celles qui veulent réduire/stopper leur tabagisme. Une attention particulière est portée aux populations vulnérables afin de ne pas renforcer les inégalités sociales de santé. De nombreuses ressources sont également mises à disposition du grand public afin de les sensibiliser : informations, vidéos de témoignages, mini-défis etc.
Retrouvez toutes les informations et activités sur le site web de la campagne ainsi que sur Facebook et Instagram.
Comment l’Observatoire de la Santé du Hainaut contribue à cette campagne ?
- L’OSH fait partie du Plan Wallon Sans Tabac et contribue à la campagne de diverses manières :
- Travailler à l’élaboration de la campagne en collaboration avec les autres membres du Plan Wallon Sans Tabac
- Relayer la campagne aux communes et acteurs de terrain situés sur la Province de Hainaut et susciter leur implication
- Communiquer via la page Facebook et Instagram de l’OSH ainsi que son site web
- Accompagner des acteurs de terrain en fonction de la demande (information, réseautage, appui méthodologique…)
- Proposer des idées d’actions à mettre en place lors de ce mois de mai : la cocotte mini-défis, les signets « Marque ta santé », la chasse aux cailloux voyageurs et la roue des pauses.
20 Fév 2024 | A la Une, La santé pour tous, Mieux vivre, Non classé
L’endométriose est une maladie gynécologique. Des tissus de la muqueuse utérine (l’endomètre) se fixent à l’extérieur de l’utérus sur d’autres organes. Cela peut provoquer des douleurs insoutenables pendant et en dehors des règles.
Les symptômes les plus courants :
• Douleurs dans le bas ventre qui peuvent provoquer des nausées ou vomissements
• Mal de dos
• Douleurs pendant les rapports sexuels
• Troubles urinaires ou digestifs
• Difficultés à avoir des enfants, infertilité
• Absence de symptômes parfois
On pense trop souvent qu’avoir des règles douloureuses c’est normal. La banalisation de ces douleurs pousse les jeunes filles et les femmes à consulter tardivement. Et pourtant l’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pas assez connue du grand public, l’endométriose est difficilement détectable et son diagnostic prend du temps. Si on ne guérit pas l’endométriose, des traitements permettent d’atténuer et de ralentir la maladie.
Pour sensibiliser à cette maladie, nous avons conçu un flyer et deux posters que vous pouvez télécharger et imprimer.
Télécharger le flyer de présentation.
Télécharger le poster pour les adolescents.
Télécharger le poster pour les adultes.