18 Déc 2024 | A la Une, La santé avec les acteurs communaux, La santé avec les professionnels, Non classé
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15 avril 2025
Colloque
« Inégalités socio-environnementales de santé : du diagnostic des enjeux à l’action territoriale »
Autour de la thématique « One Health », ce colloque a pour objectif de mettre en lumière l’importance des écosystèmes pour notre santé. Au cours de cette journée, nous aborderons cette thématique à travers diverses interventions :
- Introduction au concept de One Health: les changements climatiques et l’importance des services écosystémiques sur la santé.
- Nécessité de compréhension et de description du territoire (diagnostic) pour créer des mesures adéquates et pertinentes.
- Importance de ramener du vert en ville pour favoriser la résilience environnementale et la santé (solutions de végétalisations urbaines).
- Intervention de communes hainuyères pour aborder des pistes de solutions en santé-environnement.
Quand? Le 15 avril 2025
Où? Mons – boulevard Initialis 22
Programme et inscriptions à venir sur cette page.
1 Déc 2024 | A la Une, La santé pour tous, Mieux vivre
En 2023, 665 nouveaux cas d’infection par le VIH ont été diagnostiqués en Belgique dont 53 en Hainaut représentant une augmentation de 13 % par rapport à 2022. Cette hausse des diagnostics observée au cours des trois dernières années illustre que la tendance à la baisse régulière enregistrée depuis 2013 s’est inversée. Tous les groupes de population sont touchés par l’augmentation des cas de VIH : les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les femmes et les hommes hétérosexuels. Les personnes entre 30 et 49 ans et les 60 ans et plus sont particulièrement concernés*.
Aux débuts des années 90, les campagnes de prévention et de sensibilisation se succédaient au fil des mois et des années sur de multiples et différents supports de communication. Elles mettaient essentiellement en avant l’utilisation du préservatif pour se prémunir d’un virus dont la transmission aurait des effets d’emblée délétères sur la santé, voire mortels. Depuis, il y a eu des traitements. Ceux-ci ont constamment progressé. Cette formidable avancée scientifique et médicale a entrainé une perception différente du VIH au sein de la population. Ces traitements permettent en effet aujourd’hui de vivre avec le VIH, laissant ainsi disparaître une possible perspective létale. Ils permettent aux personnes infectées de ne plus transmettre le VIH. Tout se passe désormais comme si cette infection s’était banalisée. La représentation du VIH s’est modifiée de manière à ce que celui-ci « ne fait plus peur ». Les campagnes de prévention au tournant des années 2000 n’ont pas été abandonnées mais elles sont moins fréquentes**. On ne met plus autant en avant l’accent sur la peur dans les campagnes de prévention, notamment en raison de nouveaux concepts tels que l’indétectabilité, qui montrent qu’une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus. Cela permet également de lutter contre la stigmatisation en promouvant des messages de solidarité et d’inclusion.
Le VIH n’apparaissait plus au travers des médias comme une préoccupation de santé publique. Ce manque de visibilité médiatique a sans doute contribué à influencer les attitudes et les comportements dans les différents groupes de population. Aujourd’hui il est clair, face à cette augmentation des cas d’infection par le VIH et contre sa transmission, que la prévention redevient nécessaire. Concrètement, l’utilisation du préservatif est en recul alors qu’il est un des éléments majeurs pour éviter l’infection par le VIH mais aussi par d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), en l’occurrence la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia et ce d’autant plus que les personnes atteintes d’une IST sont plus à risque d’infection par le VIH si elles y sont exposées.
Le VIH peut se transmettre lors de rapports sexuels non protégés (sans préservatif) avec une personne infectée par :
-Pénétration vaginale
-Pénétration anale
-Fellation (risque faible pour la personne faisant la fellation)
Il peut également se transmettre lors d’un partage d’aiguilles contaminées (le risque par transfusion a disparu dans nos pays) ou de la mère à l’enfant (grossesse, accouchement, allaitement).
Les moyens de prévention contre le VIH proposés depuis plusieurs années sont diversifiés et peuvent être combinés les uns aux autres :
-Utilisation du préservatif (préservatif externe, préservatif interne, digue dentaire, doigtier ou gant)
-Dépistage régulier
-Traitement des personnes infectées pour prévenir les transmissions sexuelles
-Prophylaxie préexposition (PrEP) qui consiste à prendre un médicament antirétroviral pour éviter d’être contaminé par le VIH.
-Prophylaxie post-exposition
En cas d’exposition à risque, il est recommandé de consulter un professionnel de santé le plus tôt possible pour un premier test. Un second test peut ensuite être réalisé 6 semaines ou 3 mois après la prise de risque, selon le type de test utilisé.
L’étude de Sciensano indique que certaines personnes sont exposées au VIH sans être conscientes du risque qu’elles courent et qu’elles n’adoptent donc pas les mesures de prévention appropriées. Bien que l’utilisation de la PrEP chez les hommes ayant des rapports avec les hommes continue de croître, l’augmentation du nombre de diagnostics dans ce groupe suggère la persistance de lacunes dans la couverture. D’autres groupes à haut risque rencontrent des obstacles pour accéder à la PrEP et l’utiliser efficacement. Il est aujourd’hui fondamental et décisif de poursuivre les efforts de prévention en matière non seulement de VIH mais aussi des IST. Celles-ci soulèvent une autre question préoccupante : celle de la multirésistance des IST aux antimicrobiens.
Dans la mesure où différents moyens de prévention efficaces pour réduire le risque de transmission du VIH existent, il est important de les faire connaître par des actions de sensibilisation ciblées en direction de certains publics et en population générale et peut-être d’en élargir leur accès.
*Source : Sciensano-Registre du sida et communiqué de presse de Sciensano 7.11.2024
https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/les-diagnostics-de-vih-sont-en-hausse-en-belgique
**G. Paicheler, Sida et communication préventive : la fin des routines ?, Actualités et dossier en santé publique, n°40, septembre 2002.
Pour plus d’informations :
https://preventionsida.org
https://depistage.be/depistage/hainaut/
https://univers-sante.be
19 Oct 2024 | A la Une, La santé pour tous, Mieux vivre
Le 19 octobre est la journée mondiale de lutte contre le cancer du sein. Parmi les Hainuyères âgées de 50 à 69 ans, seules 4 % participent au programme de dépistage gratuit (Mammotest), 44 % pratiquent une mammographie diagnostique. Il en résulte que 52 % des femmes de cette tranche d’âge ne font aucun dépistage.
Le dépistage du cancer du sein consiste en une mammographie qui est une radiographie des seins utilisant des rayons X permettant de voir des anomalies dans le sein, comme une tumeur. C’est entre 50 et 69 ans que le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace. Une mammographie peut être réalisée de 2 manières :
- Le dépistage organisé, appelé Mammotest
- Le dépistage individuel, appelé diagnostique
Le Programme de dépistage organisé du cancer du sein : le Mammotest
Il concerne les femmes de 50 à 69 ans. A partir de 50 ans, tous les 2 ans, les femmes reçoivent une invitation pour réaliser un Mammotest en prenant rendez-vous dans un des centres agréés par le programme. Mais tout médecin ou gynécologue peut prescrire le Mammotest. Le Mammotest est gratuit. Deux clichés sont réalisés par sein. C’est un dépistage de qualité basé sur 2 lectures par 2 radiologues différents, voire un 3e si les résultats sont discordants. Dans les 10 jours suivants, le médecin désigné par la patiente reçoit les résultats.
Le Mammotest s’adresse aux femmes qui ne présentent aucun signe inquiétant évoquant le cancer du sein ou des facteurs de risque accrus génétiques ou héréditaires. Ce dépistage est considéré comme une priorité de santé publique. En généralisant ce dépistage précoce, régulier et systématique, les spécialistes estiment que plusieurs centaines de décès par an pourraient être évités dans la mesure où plus la maladie est découverte à un stade précoce, plus les chances de guérison augmentent avec une qualité de vie préservée.
Vous n’avez pas reçu la lettre d’invitation ? Contactez le CCR au +32 10 23 82 71 ou visitez le site www.mammotest.be pour une prise de rendez-vous en ligne. Une liste des unités de radiologie agréées en Wallonie est disponible via ce lien : https://www.ccref.org/particulier/unites.php
Les experts européens considèrent, sur base des connaissances actuelles, que le dépistage organisé (Mammotest) chez les femmes de 50 à 69 ans présente plus d’avantages que d’inconvénients suivant en cela les critères de l’OMS pour la mise en œuvre d’un dépistage organisé :
– Gravité/fréquence de la pathologie
– Existence d’une période où la maladie est asymptomatique
– Population à risque bien définie
– Nécessité de pouvoir détecter le cancer le plus tôt possible
– Existence d’un test de dépistage adapté, simple à mettre en œuvre, fiable, reproductible et valide
La mammographie diagnostique
Le dépistage individuel appelé mammographie diagnostique ou encore bilan sénologique quand il intègre une radiographie et une échographie prend en compte les symptômes et les facteurs de risque. Il comprend un examen clinique, une mammographie, une échographie. Certaines femmes, par habitude des « bilans sénologiques » et aussi par une méconnaissance du Mammotest hésitent à entrer dans ce programme gratuit.
Parlez-en à votre médecin traitant ou gynécologue.
1 Oct 2024 | A la Une, La santé avec les acteurs communaux, La santé avec les professionnels, Non classé
Comme chaque année,
nous organisons un événement sur le thème du
« Respirer »
Celui-ci aura lieu le mardi 10 décembre 2024
de 9h à 16h sur le site du Grand-Hornu.
Cette nouvelle rencontre vous permettra de découvrir les nouveaux produits du tabac ainsi que les mesures législatives à venir en matière de tabagisme. L’après-midi sera consacrée à la présentation d’actions de terrain et d’outils destinés à dénormaliser le tabagisme auprès des enfants et des jeunes.
Dans l’attente de cette rencontre, nous vous proposons de consulter le résumé des précédentes journées d’échanges.
MATIN
9h00 Accueil
9h30 Mot de bienvenue
9h45 Les nouveaux produits du tabac
Cédric Migard – FARES
10h30 Temps d’échanges
10h45 Les nouveautés législatives en matière de tabagisme
Manon Willem – Alliance pour une société sans tabac
11h00 Temps d’échanges
11h15 Projet de promotion d’environnements et de modes de vie sans tabac
Noémie Anrys – OSH
11h45 Temps d’échanges
12h00 Pause de midi
APRES-MIDI
13h00 Utilisation d’outils pour soutenir la mise en place d’un projet
Anne Soyez – OSH
13h30 Présentation dynamique d’actions de terrain visant la dénormalisation du tabagisme auprès des enfants/jeunes
14h30 Présentation du projet de la commune de Dour
Kelly Boulard – commune de Dour
15h00 Retour sur les présentations d’actions/de projets
Equipe du département Milieux de vie et Territoires de l’OSH
15h45 Clôture et perspectives
15h55 Synthèse et échanges
16h00 Fin de l’événement
Site du Grand-Hornu
Rue Sainte-Louise, 82
7301 Boussu
9 Avr 2024 | A la Une, Données - Communes, Données - Pro, La santé avec les acteurs communaux, La santé avec les professionnels, La santé pour tous, Non classé
L’Observatoire de la Santé du Hainaut et Hainaut Développement ont créé un tout nouveau portail de données statistiques et géographiques. Cet Observatoire socio-économique et sanitaire du Hainaut, nommé Hainaut Stat, s’adresse principalement aux acteurs et décideurs locaux et supra-locaux.
Hainaut Stat combine des données statistiques et géographiques provenant de différents fournisseurs officiels, présentés à différents niveaux géographiques. Ce portail s’adresse aux acteurs et décideurs locaux et supra-locaux qui souhaitent mieux appréhender leur territoire, identifier ses points forts et ses points faibles et disposer d’arguments solides pour élaborer des stratégies de développement territorial. Il permet de disposer de données permettant le débat, la recherche, la prise de décision, ou simplement d’informer le citoyen.
Ce nouveau portail fait suite à un premier portail statistique Hainaut Stat, lancé en 2017. Celui-ci a été complètement revu et offre à présent une interactivité accrue ainsi qu’un éventail élargi d’indicateurs. Il est désormais possible de sélectionner le territoire de son choix, du niveau local jusqu’à l’échelle provinciale avec également des niveaux non-administratifs (bassins de vie, centres locaux de promotion de la santé, etc.) . De plus, les cartes peuvent être entièrement personnalisées. Le zonage offre la possibilité de comparer plusieurs territoires distincts et d’effectuer des requêtes laissant entrevoir les intersections, les territoires englobants, etc. améliorant ainsi le paysage de la gouvernance multi-niveaux en Hainaut.
Parallèlement au recueil de données, Hainaut Stat présentera aussi les données collectées dans le cadre de l’Enquête sur la santé des jeunes. Ces données seront disponibles au niveau provincial.
Le portail permet également d’éditer des rapports locaux dans les domaines socio-économiques et sanitaires afin de répondre au mieux aux besoins des acteurs et décideurs du territoire hainuyer. Ces rapports sont assortis de cartes, tableaux, graphiques et commentaires adaptés à chaque contexte local.
Pour toute question, demande d’information ou de partenariat, contactez-nous à : hainaut.stat@hainaut.be